De visite à La Roche sur Yon dans le cadre du tournoi Future ITF, Jean Gachassin, président de la FFT a reprécisé dans les colonnes du journal Ouest France l’importance des tournois de cette catégorie.
Quelle est l’importance que la Fédération accorde au circuit Future ?
Ces tournois sont très importants pour les jeunes qui n’ont pas les moyens financiers pour parcourir le monde et rencontrer des joueurs étrangers. Ce circuit est d’un bon niveau et il permet aux jeunes d’avancer dans leur carrière. Je dirais même que c’est un passage obligé pour devenir professionnel et s’aguerrir au contact de joueurs qui viennent d’autres pays et qui pratiquent un autre tennis.
Ces tournois Future ne sont pourtant pas une spécificité française…
Non, mais nous sommes des pionniers. La France a lancé le mouvement et il y en maintenant partout dans le monde. J’ai organisé celui de Bagnères‐de‐Bigorre qui a aujourd’hui 20 ans. C’est là‐bas que Richard Gasquet et Jo Wilfried Tsonga ont gagné leurs premiers points ATP alors qu’ils n’étaient que cadets…
La promotion de ces tournois est donc l’un des axes de la politique fédérale ?
Exactement, car ils sont la vitrine d’un club, d’un département ou d’une région. Les Wild Cards que nous accordons – deux pour la Fédération et deux pour les clubs – permettent de mettre en valeur de jeunes joueurs. Car des déplacements à l’étranger coûtent chers. Ce n’est pas le cas d’un Future. Ces tournois sont donc de véritables locomotives pour le développement du tennis.
Publié le mercredi 21 octobre 2009 à 18:03