AccueilIndiscrétionsMirza: "Je suis Indienne et le resterai"

Mirza : « Je suis Indienne et le resterai »

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Sania Mirza fait face à des problèmes extra‐sportifs. L’Indienne a été la cible d’un homme poli­tique l’ayant traitée de « belle‐fille du Pakistan » suite à sa nomi­na­tion en tant qu’Ambassadrice de l’État Télangana, faisant réfé­rence à Shoaib Malik, le mari pakis­ta­nais de Mirza. La lauréate du double mixte de Roland Garros 2012 a voulu répondre à cette décla­ra­tion via un commu­niqué. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle ne se laisse pas faire !

« Ça me blesse que les poli­ti­ciens et les médias gaspillent autant de temps sur des sujets anodins tels que ma nomi­na­tion au poste d’Ambassadrice de marque de mon État, le Télangana. Je pense sincè­re­ment que ce temps précieux devrait être passé à résoudre des problèmes bien plus urgents qui concernent notre État et notre pays.

Je voudrais donc spéci­fier comme s’en suit :

1. Je suis marié à M. Shoaib Malik, qui vient du Pakistan. Je suis Indienne et le resterai jusqu’à la fin de ma vie.

2. Je suis née à Mumbai car ma mère avait besoin d’être dans un hôpital spécia­lisé puis­qu’elle n’était pas du tout en bonne santé au moment de ma nais­sance. Je suis rentré à Hyderabad quand j’avais trois semaines. Mes aïeux vécurent à Hyderabad pendant plus d’un siècle. Mon grand‐père, M. Mohammed Zaffer Mirza a commencé sa carrière en tant qu’in­gé­nieur à Nizam Railways à Hyderabad en 1948 et mourut dans sa maison, à Hyderabad.

Mon arrière‐grand‐père, M. Mohd Ahmed Mirza, est né et a été élevé à Hyderabad. Il était l’in­gé­nieur en chef de Water Works à Hyderabad et était respon­sable de la construc­tion du célèbre Gandipet dam. 

Mon arrière‐arrière‐grand‐père, M. Aziz Mirza était Ministre de l’Intérieur sous Nizam à Hyderabad. Il a travaillé sans relâche pour l’his­to­rique Musi River floods en 1908. 

Ma famille appar­tient donc à Hyderabad depuis plus d’un siècle et je condamne sévè­re­ment toute tenta­tive par n’im­porte quelle personne, quelle qu’elle soit, de me dési­gner comme une étrangère.

J’espère que cette décla­ra­tion règlera tout problème. – Sania Mirza »

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