AccueilFranceAscione : "Blancaneaux est un gros travailleur"

Ascione : « Blancaneaux est un gros travailleur »

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Geoffrey Blancaneaux a réussi une perfor­mance rare : un back‐to‐back. Après avoir remporté le Future de Bourg‐en‐Bresse (25 000 ), le Francilien a remis ça en décro­chant le titre à Istanbul (15 000 ), syno­nyme de troi­sième trophée profes­sionnel en 2017. L’occasion donc d’in­ter­roger Thierry Ascione que Geoffrey Blancaneaux a décidé de rejoindre au sein de sa struc­ture, la All In Academy.

Thierry, quel regard portez‐vous sur la perfor­mance de Geoffrey Blancaneaux d’enchaîner deux titres de rang à Bourg‐en‐Bresse puis Istanbul ?

C’est un excellent résultat car cela valide le travail effectué par Geoffrey sur les mois précé­dents. C’est un très gros travailleur, je n’entends que du bien sur lui et sur son achar­ne­ment au travail. C’est un combat­tant, il aime ça. Il gagne souvent des matchs dans lesquels il est mal embarqué. Cela dénote toute son envie. Se battre sur tous les points et ne jamais lâcher font complè­te­ment partie du talent.

Comment l’association a‑t‐elle débuté ?

Le père de Geoffrey (Michel) est venu me voir à Roland Garros pour savoir si on pouvait l’aider. Il avait besoin de renou­veau pour Geoffrey. Aujourd’hui, l’académie est faite pour aider les joueurs à exprimer au mieux leur poten­tiel. On a ainsi proposé à Geoffrey une struc­ture en binôme avec Marc Gicquel et Nicolas Devilder, avec un mois de test afin de se connaître et prendre ses marques d’un côté comme de l’autre.

Comment fonc­tion­nera cette collaboration ?

Marc Gicquel sera en fixe à Paris et l’accompagnera sur certains tour­nois. Nicolas Devilder voya­gera la plus grande partie du temps. Florent Taupy et Xavier Moreau via la société SCP (Sport Challenge Performance) qui est parte­naire de l’académie, lui fera la prépa­ra­tion physique. Il s’entraînera à l’Aquaboulevard (Paris XVe) car notre parte­na­riat avec Les Pyramides est terminé. On a trouvé un nouveau parte­naire, très motivé, en la personne de Michel Corbière de Forest Hill. Ce dernier a très envie de nous soutenir ce qui nous ravit dans notre développement.

Quels sont les objec­tifs avec Geoffrey ?

Après ce mois test, il sera impor­tant de se poser autour d’une table. Nicolas (Devilder) aura effectué une prépa­ra­tion avec lui, aura été sur un tournoi avec lui, aura fait des séances avec lui. Nicolas aura passé assez de temps à ses côtés pour apporter son œil et donner de la cohé­rence dans les projets : être encore plus ambi­tieux ou cana­liser tout ça. À partir de ce moment, on pourra parler d’objectifs de travail qui permet­tront d’avoir des objec­tifs de résultats.

Votre expé­rience de coach sur le circuit avec Jo‐Wilfried Tsonga peut‐elle lui servir ?

C’est mon rôle à l’académie. J’entraîne mes joueurs, mais à l’académie je peux aussi aider des joueurs qui me demandent mon avis. Je n’impose rien du tout, mais si je suis consulté, c’est mon rôle de les aider. C’est la force de l’académie, il y a toute une équipe derrière qui peut aider et soutenir les joueurs, dont Geoffrey. Je pense à Nicolas Copin ou encore Gabriel Urpi. Geoffrey a des réfé­rents qui seront Marc et Nicolas, mais on fait tous partie de l’aventure et on veut tous l’aider à progresser.

Est‐il possible d’envisager des séances avec Jo ?

Aujourd’hui tout peut se faire. Si c’est pour le bien du joueur, pour­quoi pas, on fera tout pour l’aider et mettre cela en place. Cela peut être en discu­tant avec Jo, ou toute autre chose qui a une plus‐value. D’ailleurs, c’est quelque chose qui est dans l’état d’esprit de Jo. Il l’a déjà fait lors de séances d’entraînement avec lui à Genève. Il le fait natu­rel­le­ment sans lien avec l’académie. C’est son envie à lui d’aider les jeunes qui arrivent.

Quel regard portez‐vous sur la struc­ture qui exis­tait déjà autour de Geoffrey ?

Il avait une struc­ture fédé­rale assez complète avec prépa­ra­teur physique et deux entraî­neurs. On a décidé de mettre en place une struc­ture tout aussi profes­sion­nelle autour de lui avec d’autres personnes. On travaillera en parte­na­riat avec la Fédération fran­çaise de tennis, mais on est là pour lui donner une véri­table struc­ture dans laquelle on croit. On a eu des joueurs qui ont été dans les 100, des entraî­neurs qui ont amené ces joueurs au haut niveau, on va se servir de cette expé­rience commune pour aider Geoffrey.