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Auger‐Aliassime (en voyage huma­ni­taire au Togo) : « La chose impor­tante pour moi, ce n’était pas seule­ment de rencon­trer les tout petits à l’école primaire mais aussi les plus âgés qui étaient en décro­chage scolaire »

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Pendant que certains prennent de gros chèques sous fond de sports­wa­shing en Arabie Saoudite, Félix Auger‐Aliassime s’est envolé pour un voyage huma­ni­taire au Togo, le pays d’ori­gine de son papa. 

Un pays qui tient parti­cu­liè­re­ment à coeur au Canadien à tel point qu’il a décidé au début de la saison 2020 de reverser 5 dollars par point gagné en compé­ti­tion offi­cielle au profit de l’en­fance togo­laise. Son parte­naire, BNP Paribas, complète ce don en multi­pliant cette somme par trois (15 euros par point). Au terme de cette troi­sième saison, 16 486 points au total ont rapporté 329 720 euros.

Logiquement, le natif de Montréal a décidé à l’oc­ca­sion de cette inter­saison de se rendre sur place afin de constater les progrès réalisés grâce à ce beau projet. « Il a gran­de­ment pris forme. J’ai vu de belles choses, la réno­va­tion de classes d’éta­blis­se­ments scolaires, on a fourni tout le maté­riel néces­saire aux écoles primaires que j’ai visi­tées, maté­riel scolaire mais aussi sportif. Ça paraît bête mais ce sont des ballons, des chaus­sures, des filets pour les buts de foot et j’en passe… », a expliqué FAA dans les colonnes de L’Équipe avant de poursuivre.

« La chose impor­tante pour moi, ce n’était pas seule­ment de rencon­trer les tout petits à l’école primaire mais aussi les plus âgés qu’on accom­pagne et qui ont entre 17 et 20 ans, qui étaient en décro­chage scolaire et qui main­te­nant grâce au projet ont été enca­drés dans des ateliers d’ap­prentis menui­siers, coutu­rières, soudeurs ou autres, détaille le Canadien. Ils sont accom­pa­gnés dans ce qu’ils aiment, et ce sont souvent des jeunes qui ont été confrontés à des diffi­cultés fami­liales, deuils, sépa­ra­tions ou autres. Des jeunes qui partent parfois du pays et sont un peu perdus, et on leur donne un bel enca­dre­ment pour essayer de réussir dans leur métier afin d’être auto­nomes lors­qu’ils obtiennent un diplôme. Je suis très fier de voir que tout ce que j’ai investi, donné moi‐même avec BNP Paribas porte vrai­ment ses fruits. »