Apparu en une du magazine Tatler aux côtés de sa femme Daria façon James Bond et au milieu de décors inhabituels, Daniil Medvedev a déclaré qu’il avait voulu « donner une image différente de lui‐même ».
Une intention louable pour celui qui est souvent caricaturé comme le Russe certes travailleur mais aussi frondeur et mauvais perdant. Cependant, ce n’est pas le témoignage de sa femme dans les pages du magazine qui vont attester du contraire. Une anecdote savoureuse.
Daria Medvedev se souvient de la première fois où elle a rencontré Daniil. C’était lors d’un tournoi junior à Antalya alors qu’ils avaient tous les deux 12 ans. Elle dînait dans un café avec son équipe et d’autres joueurs. « Soudain, nous entendons quelqu’un hurler, pleurer, et le bruit d’un lancer de raquette. Ma mère demande ce qui se passe. Le père de Veronika Kudermetova se met à rire : « C’est Medvedev qui joue. Vous ne le connaissez pas ? » Nous sommes ensuite allés le surveiller. C’était quelques chose. Trois heures et demie de match, des échanges de 50 coups… Depuis son enfance, Daniil s’est toujours battu jusqu’au bout, il était prêt à tout sur le court, aussi moche que son jeu puisse paraître, pour gagner. En ce sens, il n’a pas du tout changé », a déclaré une Daria déjà très admirative de la combativité de sa moitié.
Publié le mercredi 24 novembre 2021 à 15:15