Décidément, les autorités australiennes ont une drôle notion de la liberté d’expression.
Alors que le mouvement de soutien pour la liberté de la joueuse chinoise Peng Shuai continue d’exister, la sécurité de l’Open d’Australie a eu la bonne idée de confisquer une banderole et des tee‐shirts en hommage à l’ancienne numéro une mondial en double avant même d’appeler la police.
La raison invoquée par les autorités est qu’il est clairement écrit dans le règlement du tournoi qu’aucune inscription politique ne doit être autorisée. Sauf qu’en l’occurrence, ce slogan « Free Peng Shuai » n’a véritablement aucune connotation politique. Le but étant de ne pas oublier la joueuse dont on ne sait pas vraiment si elle est en sécurité en Chine.
Publié le vendredi 21 janvier 2022 à 18:18