Nous avons contacté Lionel Roux pour faire un point sur ce premier tour face à l’Australie. L’entraineur de l’équipe de France est plus que satisfait du team France, et il se projette déjà vers le quart de finale face à l’Allemagne.
Alors Lionel, soulagé ?
Oui, car je le répète, il n’y a pas de petites équipes en Coupe Davis. Il faut toujours avoir cela à l’esprit. Cette compétition est si particulière qu’il peut y avoir des surprises, des retournements de situation. Après, on était aussi les favoris, donc on a rempli notre contrat.
Comment s’est passé cette semaine ?
Très très bien, il y avait une super ambiance, on était un peu isolés, on était tranquille, dans des conditions idéales. Tout le monde était bien concentré, les séances d’entrainement ont été intensives. Rien à dire sur le comportement des joueurs, tous étaient bien dans leur truc. Cette semaine contribue un peu plus à construire un esprit d’équipe c’est bien.
On a senti un Richard Gasquet presque transformé, prenant ses responsabilités, c’est une nouveauté..
Richard a confirmé sur le court ce qu’il nous avait annoncé précédemment. Il a fait de la Coupe Davis une de ses priorités. Effectivement, je l’ai trouvé vraiment dans le bon timing, et la bonne attitude dans le double. Il était moteur, c’est très important, et cela est positif pour la suite de la compétition. Richard a répondu présent au rendez‐vous. Sans parler d’être le leader de l’équipe, c’est vrai que sa motivation est très importante cette année pour cette compétition et cela peut nous amener très loin…
Oui d’autant plus qu’en misant sur lui et Jo notamment en double vous avez pris un risque
Cela faisait longtemps qu’Arnaud voulait les voir ensemble, c’était le bon moment je pense. Après, j’ai vu beaucoup de points positifs mais aussi beaucoup de choses qu’il va falloir travailler. Mais la base est solide d’autant qu’en face il y avait une paire solide qui a déjà fait ses preuves.
Arnaud affirme qu’il regarde pas le tableau et toi ?
(Rires), Moi je ne peux pas me retenir de le regarder. Donc oui tout le week‐end, je me suis tenu informé des résultats, et il est certain que j’ai du mal à ne pas me projeter. Et au final, je préfère l’Allemagne que l’Espagne même si attention ce quart de finale est loin d’être facile.
Un petit mot sur Julien Benneteau qui a du être plutôt triste ce samedi ?
C’est logique, en revanche, il n’a rien fait transparaître et je dois insister là dessus, il s’est vraiment comporté en champion acceptant notre décision.
Publié le lundi 3 février 2014 à 17:35