Malgré presque 20 ans de plus que son adversaire du jour, Evgueni Korolev, Fabrice Santoro a encore régalé son monde sur le court numéro 3. Les exigences du haut niveau auront‐elles prises sur lui un jour ? Espérons que non.
Après Korolev, tu vas t’attaquer à un plus gros morceau en la personne de David Ferrer. Est‐ce que ce pourrait être ton dernier match à Roland Garros.
Ferrer, c’est un vrai bulldozer qui attaque tout le temps, et fait très peu de fautes. Cela va être un beau match et c’est pour des moments comme ceux que je vais vivre que je joue au tennis. Maintenant, ce pourrait en effet être mon dernier match à Roland Garros en cas de défaite. Je n’ai pas pris de décision mais tous les efforts que l’on ne voit pas pour pouvoir rester au plus haut niveau finissent forcément par peser.
Notamment sur terre batue, une surface qui ne pardonne pas…
En effet, la terre battue est la surface sur laquelle on remarque plus la différence d’âge. C’est la plus exigeante, mais une chose est sûre, si je décide de continuer encore une saison, je n’envisage pas une seconde de faire l’impasse sur Roland Garros.
Etant donnée ta grande cote de popularité sur tout le circuit, est‐ce que tu envisages, si tu devais décider d’arrêter ta carrière, de faire une sorte de saison d’adieu, ou quelques passages remarqués, comme Kuerten dimanche à Paris ?
Gustavo a pris sa retraire pour des raisons de santé, moi je vais bien. Je ne cache pas ma décision mais je ne souhaite pas et ne réfléchit pas à arrêter à l’heure actuelle, car la saison est encore longue.
Publié le mercredi 28 mai 2008 à 13:01