Gilles Simon restait pourtant sur une victoire à Casablanca et arrivait à Roland Garros avec des ambitions légitimes. Mais il est tombé sur un Radek Stepanek en plein « revival » et regrette les points perdus.
Après une bonne série de victoires, tout s’est brutalement interrompu aujourd’hui…
Oui, ça fait mal. J’ai essayé de faire le maximum, mais je n’ai même pas pu prendre un peu de plaisir sur le court, c’est très frustrant. Il a su jouer avec le vent, brouiller un peu les cartes, gérer un début de match accroché. Rien n’allait.
Regrettez‐vous ce tirage au sort difficile contre un joueur en pleine bourre ?
Je n’ai pas su faire ce qu’il fallait pour être tête de série, c’est ma faute, j’aurais du y être. C’est un tournoi sur lequel je peux très bien jouer, sur une surface que j’aime et devant un public que j’apprécie. A Rome puis à Hambourg, je ne suis pas allé aussi loin que voulu, c’est pour cela que j’ai rajouté Casablanca juste avant, mais c’était insuffisant.
La course à la qualification olympique pour les joueurs français est en cours, est‐ce un objectif important pour toi ?
Oui, c’est quelque chose que je surveille, même si cela risque de beaucoup bouger pendant Roland Garros. J’étais le quatrième joueur qualifié jusqu’ici, donc bien placé. Maintenant, peut‐être que la blessure de Jo libérera encore une place, je n’en sais rien. En tout cas pour moi, contrairement à d’autres, je ne peux plus vraiment améliorer mon classement avant quinze jours.
Publié le mercredi 28 mai 2008 à 15:50