A quelques jours de la reprise ( le 5 janvier à Brisbane) Jo‐Wilfried Tsonga a donné une conférence de presse afin d’exposer le déroulement de sa saison 2009. En premier point de mire, l’Open d’Australie, tournoi qui a fait de lui une star. L’objectif est clair, faire encore mieux car Jo se sent prétendant au titre.
Vous pouvez par ailleurs encourager Jo sur et gagner pleins de cadeaux avant de voir le plus beau : Jo‐Wilfried l’emporter sur le Rod Laver Arena.
Tu es déçu d’avoir fait l’impasse sur le Masters France pour mieux préparer l’Open d’Australie ?
Oui, j’étais déçu de ne pas pouvoir y participer. C’était la première édition et j’avais envie de faire partie du truc et d’appuyer le tournoi. Mais j’ai quand même beaucoup d’ambition cette année. Et Melbourne va être déterminant pour la suite. Si je fais un bon résultat, je serai en bonne posture pour grimper au classement. A la fin de l’année, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour récupérer. J’avais besoin de souffler. On arrive aux trois‐quarts de la préparation et le bilan est plutôt positif. Je ne me suis jamais senti aussi bien.
Tu parlais d’ambition, quelle est‐elle justement pour la saison à venir ?
J’ai comme ambition de continuer à progresser. Cette année j’ai eu la chance de vivre des trucs compliqués. Et je me suis rendu compte cette saison que je pouvais le faire.
Es‐tu impatient de retrouver l’Open d’Australie, qui avait lancé une très belle saison pour toi ?
Oui je suis impatient d’être là‐bas et d’en découdre. Les Grand Chelem, on attend que ça, c’est des tournois qu’on a envie de jouer. Je n’ai qu’une envie, c’est de recommencer.
Après ton beau parcours la saison dernière, te sens‐tu dans la peau d’un prétendant au titre cette année ?
J’entamerai le tournoi en tant que prétendant au titre oui. Je me sens prétendant.
Qu’est‐ce que cette finale a changé pour toi ?
Cela a modifié le regard que les gens ont sur moi. Cela m’a apporté un peu plus de confiance, de la légitimité aussi.
Tu préfères te retrouver dans la partie de tableau de Nadal ou de Federer ?
A vrai dire, je pense que la partie de « Rafa » me convient mieux. Le jeu de Nadal me gêne moins que celui de Federer. Mais cela m’est égal de tomber contre l’un ou l’autre.
Est‐ce que le classement reste quelque chose d’important pour toi, quelque chose que tu vas regarder avec attention cette saison ?
Quand j’étais 30e ou 40e, je ne le regardais pas beaucoup. Maintenant ça commence à être pas mal donc je risque de le regarder un peu cette saison oui.
Est‐ce que tu te sens désormais l’égal des Federer, Nadal ou Djokovic ?
Leur égal non, parce que je rêverai de gagner un Grand Chelem comme eux. Un ou quatorze d’ailleurs… (rires). Je serai leur égal le jour où je gagnerai un Grand Chelem et lorsque je serai 3e ou 4e.
Wimbledon est le tournoi du Grand Chelem qui te conviendrait le mieux ?
Je ne sais pas. C’est vrai que c’est le tournoi où j’ai le plus d’espoir parce que c’est un tournoi que j’adore.
Si tu devais hiérarchisez tes objectifs cette saison, lesquels seraient‐ils ?
Roland‐Garros, Coupe Davis, Wimbledon…
Selon Guy Forget, vu les excellents résultats des joueurs français, une concurrence risque de s’instaurer entre vous. Comment le géres‐tu ?
La concurrence on la connaît depuis qu’on est jeunes. On a appris à vivre avec ça, à relativiser aussi. Moi je joue avant tout pour moi et les autres c’est leur vie. Je ne jalouse personne, je n’envie personne.
Pourrais‐tu faire l’impasse sur la Coupe Davis pour privilégier ta saison ?
Pour moi c’est hors de question.
Publié le mercredi 24 décembre 2008 à 08:40