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Le blog de Sam Sumyk : « Vera a tout à craindre de Marion »

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La joueuse de notre spécia­liste WLT/GC a atteint les quarts de finale à Melbourne après avoir éliminé Nadia Petrova, hier. Vera Zvonareva dispu­tera donc son billet pour les demies avec Marion Bartoli. Interrogé par notre envoyée spéciale Krystel Roche, Sam Sumyk nous livre ses senti­ments, à moins de vingt‐quatre heures de la rencontre…

Sam, tu as pu assister hier à une partie de la rencontre oppo­sant Marion Bartoli, la prochaine adver­saire de Vera, à Jelena Jankovic. Quelles sont tes impres­sions, et comment juges‐tu le jeu et l’état de forme actuels de Marion ?

Marion est très forte. Marion…. Elle joue incroyable ! Marion monte en puis­sance, croit en ses chances. Elle est bien. Ce qui signifie que la tâche de Vera ne sera pas facile. Donc j’espère que l’on va rendre la tâche de Marion tout aussi diffi­cile, c’est de bonne guerre ! (rires). Marion Bartoli, c’est une joueuse qu’il ne faut surtout pas sous‐estimer, elle joue vrai­ment très bien. Son jeu atypique, c’est ce qui la rend diffi­cile à battre. Nous avons beau­coup de respect pour elle, et l’on n’ira vrai­ment pas sous‐estimer ce match‐là.


Que Vera peut‐elle craindre de Marion ?

Vera a tout à craindre, c’est certain, car Marion fait tout très, très bien. On peut donc craindre le pire. Maintenant, chaque joueuse a autant de chances que l’autre de gagner son quart de finale, d’aller en demi‐finale, de gagner sa demie, d’aller en finale, etc. La porte a l’air grande ouverte pour toutes les joueuses toujours en course. Je pense que toutes les joueuses, même s’il elles ne le disent pas, croient en leurs chances. Les 128 joueuses présentes au début de la quin­zaine veulent aller au bout. Il n’y a que des battantes.

Certaines l’expriment plus que d’autres…

Peut‐être que certaines, une fois sur le court, on plus de déter­mi­na­tion, un peu moins d’émotions, gèrent mieux le match, l’événement… Mais au départ, tout le monde a le « figh­ting spirit » pour aller au bout.

Comment passer ce quart de finale ?

Il faut espérer que Marion joue un petit un moins bien que lors de ses deux derniers matches. (sourire) Sans oublier que c’est l’une des rares joueuses à avoir déjà disputé une finale de Grand Chelem, elle sait à quoi s’attendre. Là, c’est un quart, on est encore loin de la finale, mais ça veut dire une chance en demi, et celle qui sera en demi aura fait un pas supplé­men­taire vers la finale. Marion, elle, connaît tout ça, sait comment ça fonc­tionne. Son expé­rience à ce niveau‐là peut jouer, oui.

As‐tu cerné quelques petites failles dans le jeu que propose actuel­le­ment Marion Bartoli ?

En ce moment ? Non. Pas vrai­ment. Je pense qu’elle bouge bien, couvre bien son terrain, est très agres­sive. Après, c’est sûr, elle ne fait pas service‐volée (sourire), mais ce qu’elle fait, elle le fait bien.

Finalement, sur quoi ce match peut‐il se jouer, si la « niaque » est la même des deux côtés du filet ? Sur la fraîcheur ?

Je pense que les deux ont un état d’esprit assez conqué­rant. Donc je crois qu’il n’y aura aucun soucis au niveau du mental, ni pour l’une ni pour l’autre. Ça se jouera à… celle qui rempor­tera le plus de points, et les points les plus importants.