AccueilInterviews"Le coach on court, bof"

« Le coach on court, bof »

-

Avant de partir à Doha, Sam se repose à Munich chez son ami, Arnaud Ouisse, l’heureux patron de l’excellent restau­rant fran­çais Rive Gauche. Détendu depuis que Vera s’est quali­fiée pour le Masters, Sam répond à nos ques­tions avec toujours autant de fougue et de vivacité !

Sam, Patrick nous a confié être content de l’officialisation du On Court pour l’année à venir, et toi ?
Disons que cela me laisse perplexe. Si je bosse, c’est aussi pour que ma joueuse soit auto­nome, qu’elle parvienne toute seule à gérer un match. J’ai toujours ce but, après avoir la possi­bi­lité de venir une minute à chaque fin de set pour reca­drer un truc pour­quoi pas, mais c’est pas là l’essentiel. Après c’est certain que si ma joueuse m’appelle, j’irai mais je suis pas certain que cela change énor­mé­ment de choses au quoti­dien pour moi.

Tu es moins enthou­siaste que Patrick ?
Je sais pas, je dis aussi que cette mesure vise à rendre le spec­tacle plus attrayant, plus « funky » après quel est l’intérêt d’une discus­sion d’un coach en chinois avec une joueuse chinois, cela va être traduit ? Je pose la ques­tion. Est‐ce que ces inter­ven­tions vont passer en direct etc…La démarche est iden­tique au Hawk Eye, donc il va falloir voir, les tests ont été jugés concluants donc je m’y plie, pas de souci.

Vera est aux Masters, c’est une sacrée saison que vous vivez ?
On y pense depuis deux ou trois ans, c’est une vraie et belle récom­pense, et je vous assure que Vera a tout donné, elle a joué 9 tour­nois de suite, et aujourd’hui on peut savourer avant de repartir à Doha et de tenter un truc.