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« L’Engie Open de Biarritz va prendre une nouvelle dimension »

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Nathalie Dechy et Maïlyne Andrieux, les deux direc­trices du tournoi ont bien voulu jouer le jeu des ques­tions croi­sées avant la 14ème édition de l’Engie Open de Biarritz qui s’an­nonce palpi­tante et surtout pleines de nouveautés. La première c’est une nouvelle date, puisque le tournoi se dérou­lera après l’US Open du 12 au 18 septembre. Entretien extrait du numéro 53 de GrandChelem.

Vous avez repris la direc­tion de l’Engie Open de Biarritz l’an dernier. Le chal­lenge est‐il aussi impor­tant que vous le pensiez ?

Nathalie Dechy : « Oui c’est un joli chal­lenge. Nous avions repris la direc­tion à la veille de l’édition 2015. Il a fallu tout apprendre en très peu de temps. »

Maïlyne Andrieux : « Le chal­lenge a été impor­tant dans la mesure où l’agence Quarterback a été choisie par la FFT et la Ligue CBBL (Ligue Tennis Côte Basque Béarn Landes) pour reprendre le tournoi début juillet 2015 pour une orga­ni­sa­tion début septembre, soit deux mois pour récu­pérer tous les dossiers, rencon­trer tous les parte­naires, les collec­ti­vités et mettre en place l’organisation. Le tout durant deux mois d’été : juillet et août, donc le chal­lenge a été plus qu’im­por­tant, mais je pense que nous l’avons relevé, c’est une grande fierté. »

Quel bilan global avez‐vous tiré de l’édi­tion de 2015 ?

N.D : « Je pense qu’elle a été un succès opéra­tionnel. De plus, nos parte­naires ont apprécié la montée en gamme de l’accueil. Malgré un week‐end des finales à guichets fermés, j’aurais aimé voir plus de monde pendant cette belle semaine de tennis à Aguilera. Nous allons travailler dans ce sens. »

M.A : « Le programme d’hospitalités que nous avons créé a connu un vrai succès auprès des élus, des parte­naires et des diri­geants de la région. Le déve­lop­pe­ment des rela­tions publiques est d’autant plus stra­té­gique qu’il va aussi permettre de générer des revenus supplé­men­taires pour le tournoi. Cependant, il manque encore un impact média­tique et de noto­riété. Cela a été un vrai axe de travail pour monter l’édi­tion de 2016. »

Cette année vous avez changez de date, pouvez‐vous nous expli­quer ce choix ?

N.D : « Nous avons décalé d’une semaine pour deux raisons simples : ne plus être en même temps que l’US Open et de la semaine de rentrée des classes qui est si chargée pour les familles. »

M.A : « Le fait d’être cette année après l’US Open va nous permettre de faire venir plus de joueuses du Top 100. De plus, notre visi­bi­lité sera accrue d’un point de vue média­tique, c’est une certitude. »

Quelles sont les nouveautés que vous avez prévues pour ce cru 2016 ?

N.D : « Nous sommes heureux d‘accueillir de nouveaux parte­naires, comme CA Pyrénées Gascogne, le groupe Accor Hôtels ou encore la marque 64 pour la partie équi­pe­men­tier. Les anima­tions seront très soute­nues avec environ 500 scolaires sur toute la semaine qui vont venir jouer et décou­vrir le tennis de haut niveau. Ce ne sont plus que les petits Biarrots qui vien­dront, mais des enfants de tout le Pays basque. L’objectif encore une fois est de renforcer l’impact régional. »

M.A : « Notre effort se situe aussi au niveau commu­ni­ca­tion avec un nouveau site Internet qui sera à l’image de nos ambi­tions. Un plan promo­tion multi­canal qui sera renforcé de manière consi­dé­rable avec une opéra­tion la veille du tournoi « tennis au coeur de Biarritz ». Des anima­tions quoti­diennes orga­ni­sées pour créer une vraie fête du tennis tout au long de la semaine du tournoi. Un volet éco‐responsable qui va être encore plus déve­loppé avec des ateliers de sensi­bi­li­sa­tion, des équipes « vertes » sur le site du tournoi et une journée de Tennis en fauteuil. »

En quoi ce type de tournoi parti­cipe à la promo­tion du tennis féminin ?

N.D : « C’est un 100 000 . Gagner un tournoi de cette caté­gorie veut dire qu’on a un niveau top 30 mondial. C’est donc un super trem­plin pour nos jeunes françaises. »

M.A : « C’est égale­ment l’occasion pour les jeunes filles de la Ligue de côtoyer le haut niveau, de pouvoir voir ce que repré­sente la compé­ti­tion au niveau international. »

Installer un tournoi au sein d’un club c’est toujours parti­cu­lier, comment travaillez vous avec celui‐ci ? Et quelles sont les syner­gies que vous mettez en place ?

N.D : « Le tournoi en est à sa 14ème édition. Nous avions d’ailleurs eu une bonne surprise l’année dernière en voyant comment l’équipe de béné­voles avait répondu présente. Cette année les DE du club et des anima­teurs de la ligue vont aussi nous aider sur les anima­tions avec les jeunes. »

M.A : « La plupart des tour­nois inter­na­tio­naux sont orga­nisés dans des clubs. Nous travaillons main dans la main avec le BO Tennis. C’est une belle vitrine pour le BO Tennis d’accueillir un tournoi de cette caté­gorie. Le BO Tennis nous aide tout au long de l’année et plus parti­cu­liè­re­ment pendant la semaine du tournoi, avec la mise à dispo­si­tion de nombreux béné­voles licen­ciés au club. Il a été d’une grande aide quand nous avons repris le tournoi. »

Est‐ce que le plateau sportif est l’une des prio­rités pour réussir son édition ?

N.D : « C’est bien sûr impor­tant d’avoir un plateau dense avec une grande repré­sen­ta­tion des joueuses fran­çaises. Ce plateau sortira à la mi‐août (non connu lors de la réali­sa­tion de l’en­tre­tien). On espère que le chan­ge­ment de date nous sera favorable. »

M.A : « Il est primor­dial d’avoir un beau plateau de joueuses. Les impacts sont impor­tants : remplis­sage des tribunes, belle image du tournoi, couver­ture média­tique impor­tante, attrac­ti­vité pour les RP et les parte­naires. Ce n’est pas l’unique ingré­dient pour une recette réussie mais il est indispensable. »

Biarritz est une ville spor­tive, chargée d’his­toire. Comment est‐il possible de s’ap­puyer sur cette image pour surfer sur une dyna­mique de commu­ni­ca­tion efficace ?

N.D : « Cette ville est empreinte d’histoire tennis­tique, avec notam­ment les mous­que­taires Jean Borotra et René Lacoste, mais aussi Nathalie Tauziat en passant par les bons résul­tats de l’équipe femmes du BO à une époque. À nous de conti­nuer à écrire cette belle histoire ! »

M.A : « Biarritz possède surtout un vrai capital sympa­thie. Nous surfons d’ailleurs sur cette image dans nos outils de commu­ni­ca­tion. L’océan, pilier de Biarritz, est égale­ment mis en avant sur l’identité visuelle du tournoi. D’autre part, c’est aussi une ville spor­tive, qui est certes très « rugby » mais nous arri­vons avec une offre un peu diffé­rente, une offre fémi­nine, nous avons donc une vraie carte à jouer. »

Quelle serait pour vous la finale idéale ?

M.A : « Ce serait bien d’avoir une Française, idéa­le­ment de l’Equipe de France de Fed Cup, contre une Top 100 qui a été mieux classée et qui a un nom connu. »

N.D : « Je reste avant tout une grande suppor­trice de mes copines joueuses, donc une finale 100% fran­çaise serait un vrai moment d’émotions. »

Toutes les infor­ma­tions sont à retrouver ici.

Retrouvez gratui­te­ment et en inté­gra­lité le numéro 53 « Vous avez dit préco­cité », le dernier numéro de notre maga­zine GrandChelem… Bonne lecture !