AccueilInterviewsMarc Gicquel : «Il faut aller chercher les points au filet»

Marc Gicquel : « Il faut aller cher­cher les points au filet »

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L’âge n’a pas de prise sur certains joueurs fran­çais. On l’a vu avec Fabrice Santoro un peu plus tôt dans la journée, et Marc Gicquel est venu le confirmer dans l’après‐midi. Il lui aura quand même fallu trois jours et quatre sets pour venir à bout de Troicki.

Comment vit‐on un match sur trois jours ?
Ce n’est pas facile, surtout que je me sentais moins en jambes, plus tendu aujourd’hui. C’est la première fois que ce genre de situa­tion m’ar­rive. Avec la tension accu­mulée, je n’ai pas toujours réussi à me libérer et à conclure aussi rapi­de­ment que je ne l’au­rais souhaité. 

Ce court numéro deux doit te rappeler des souve­nirs. Mais sont‐ils plutôt bons ou mauvais ?
Oui, je reste sur une défaite il a deux ans. C’était un match fou contre Kiefer, et cela reste un très bon souvenir. Cela m’a beau­coup marqué, posi­ti­ve­ment car c’était la première fois que je jouais un joueur aussi bien classé. J’étais soutenu par tout le public, le match avait été inter­rompu et avait duré presque toute la journée. Cela m’a beau­coup aidé pour la suite. 

Ton prochain match face à Robredo promet d’être une dure bataille…
Oui, ce sera la première fois qu’on se joue sur terre, et c’est sa meilleure surface. Je ne vais pas me mettre deux mètres derrière la ligne, il faut se montre patient mais agressif et aller cher­cher les points au filet de temps en temps. 

Avec la victoire de Fabrice, les tren­te­naires fran­çais se portent mieux que les petits jeunes finalement ?
Je ne pense pas trop à mon âge. C’est ma troi­sième année dans le Top 100 et je suis content d’être à ce niveau. Avec Fabrice, on joue le double, ça nous fait 67 à nous deux, c’est sympa.