Vainqueur en trois manches du serveur australien Chris Guccione lundi, Nicolas Devilder attend patiemment son adversaire pour le deuxième tour. Et il y a de grandes chances que ce soit Rafael Nadal…
Comment avez‐vous préparé ce match face à un joueur loin d’être un spécialiste de la terre battue ?
Ce n’est pas facile, car vous savez que si vous vous faites breaker, il a de grandes chances que vous perdiez le set 6–4 dix minutes plus tard. J’étais un peu tendu quand ça m’est arrivé mais le fait de le rebreaker tout de suite m’a permis de jouer en confiance, de prendre conscience que j’avais ma chance aujourd’hui.
Quelle est l’importance que l’on peut accorder au Team Lagardère concernant votre progression ces dernières années ?
Je suis rentré chez eux il y a deux ans et demi, alors que j’étais 200e mondial. Désormais, je suis dans le Top 100. Si j’étais resté seul, on ne peut pas savoir, mais je pense que j’aurais eu du mal à arriver à ce niveau. La cellule est bien structurée, il y a un bon fonctionnement au niveau des chercheurs, des préparations physiques. Chacun est pris un par un, étudié, c’est un travail individuel qui a porté ses fruits.
Pour la première fois, vous passez un tour à Roland‐Garros, qu’est ce que cela provoque comme émotion ?
Quand on est gamin et que l’on joue un peu au tennis, on rêve tous de gagner au moins un match au Roland Garros. C’est un peu un rêve qui se réalise.
Sauf surprise, votre prochain adversaire devrait s’appeler Rafael Nadal. Même pas peur ?
Non, cela va être sympa. Le jouer au premier tour m’aurait vraiment déçu. Mais là, après avoir gagné, ce n’est pas que j’ai fini mon tournoi, mais je ne m’attendais déjà pas à passer un tour. Je vais prendre du plaisir, mais je ne m’attends pas à des choses incroyables.
Publié le mardi 27 mai 2008 à 23:45