A l’occasion de cet US Open, Cédric Nouvel fait son entrée officielle dans le cercle des Spécialistes de WLT. Logique donc qu’on l’interroge sur sa protégée dont il est le coach et sur une actualité assez prolifique sur le circuit féminin. Mais Cédric Nouvel est aussi directeur de l’académie des Hauts de Nîmes, pole France, et vivier de futurs talents tennistiques, il a donc toute la légitimité pour s’exprimer également sur le cas Federer.…
Cette saison Virginie parvient à avoir une régularité dans ses résultats, à quoi cela est du à ton avis ?
La première raison de cette régularité, c’est que Virginie a trouvé le bon équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. Cela lui a permis de fournir un travail plus qualitatif et plus constant à l’entrainement et les résultats sont venus. Le deuxième élément, c’est que nous avons fait une programmation de tournois plus raisonnable et
plus équilibrée. Cela permet à Virginie de revenir à l’Académie des Hauts de Nîmes régulièrement s’entraîner et se ressourcer, ce qui convient beaucoup mieux à son rythme.
Es‐tu surpris par la qualité du retour de Kim Clijsters ?
Non, pas vraiment. Nous sommes face là à une championne exceptionnelle dans la fleur de l’âge. Elle a donc toutes les ressources physiques pour ce retour et elle a surtout conservé l’élément fondamental qui est l’envie, le plaisir du jeu et de la compétition. Par ailleurs, le niveau actuel des meilleures joueuses du circuit est plutôt « faible » ce qui laisse beaucoup de place à un tel retour. Elle va faire, de plus, beaucoup de bien au circuit à la fois par le niveau de son jeu mais également grâce à son charisme.
On parle maintenant d’Henin ?
Pourquoi pas. Les éléments physiques et les qualités exceptionnelles de Justine plaident en sa faveur. Cependant, il faudra pour un « retour gagnant », s’assurer que Justine a toujours cette envie de jouer et de vivre la pression des tournois.
Vois‐tu quelqu’un capable de battre Federer ?
Si Nadal recouvre son intégrité physique, il est aujourd’hui le seul joueur qui peut véritablement menacer sur une saison la suprématie d’un Federer en pleine possession de ses moyens. Même si des joueurs comme Murray, Del Potro ou Roddick ont beaucoup progressé, ils peuvent aujourd’hui battre Roger ponctuellement mais n’ont pas la consistance pour le faire reculer dans la hiérarchie mondiale.
Quelle est la plus grosse crainte à l’US Open par rapport aux autres tournois du GC
Pour les joueuses européennes ou françaises qui n’aiment pas être loin de chez elles, c’est un grand chelem placé au bout d’une tournée très longue et très fatigante. On a donc parfois des phénomènes d’usure physique et psychologique. C’est aussi un tournoi placé en fin de saison avec une forte pression médiatique ce qui en accentue la difficulté et les craintes de contre‐performance.
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Publié le vendredi 28 août 2009 à 10:44