Notre spécialiste, Patrick Mouratoglou, directeur de l’éponyme académie et entraîneur, notamment, d’Aravane Rezai et Yanina Wickmayer, revient sur les quarts de finale de cet Open d’Australie 2010.
Comment analyses‐tu les quarts hommes ?
Dans le tableau masculin, pour le moment, les principaux joueurs que l’on attendait sont présents, à l’exception peut‐être de Del Potro. Mais on le savait blessé. Il a joué avec tout le courage qu’on lui connaît, mais il était trop handicapé. Finalement, on en revient toujours à Federer, Nadal, Djokovic ou Murray comme potentiels vainqueurs.
Difficile de dire que le tournoi est ouvert lorsqu’il regroupe toujours les mêmes joueurs. Simplement, peut‐on imaginer voir l’éclosion d’un Murray ou d’un Djokovic ?…
Les quarts femmes ?
Pour le tournoi féminin, je dirais que nous retrouvons également les principaux protagonistes avec Serena et Venus d’un côté et Justine Henin de l’autre. Pas véritablement de surprises, sinon la performance de la Belge qui a très vite retrouvé son niveau de jeu…
Les quatre déceptions du tournoi sont selon moi : Caroline Wozniacki, qui tarde réellement à confirmer ; Dinara Safina, qui, décidément, accumule les pépins physiques ; Kim Clijsters, qui est passée totalement à côté de son match contre Petrova ; enfin, Ana Ivanovic, qui ne parvient véritablement pas à retrouver un bon niveau.
As tu une anecdote ?
Drôle : le match Azarenka/Zvonareva avec leurs coachs respectifs. Amusant de retrouver cette confrontation lors même que l’actuel coach d’Azarenka était celui de Zvonareva depuis au moins quatre ans, et que l’actuel de Zvonareva a passé les quatre dernières années à coacher Azarenka. Le moins que l’on puisse imaginer c’est que chaque joueuse est entrée sur le court avec une tactique bien rôdée…
Publié le mardi 26 janvier 2010 à 16:52