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Quand Patrice Dominguez reve­nait calme­ment sur Richard Gasquet

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GrandChelem/Welovetennis en pleine construc­tion de son numéro 10 vous passe quelques petites pastilles récol­tées ici ou là. Ici en l’occurrence, c’est le senti­ment que nous révé­lait Patrice Dominguez, le direc­teur tech­nique national, à Bercy après le forfait de Richard Gasquet mais surtout la phrase malheu­reuse prononcée après son élimi­na­tion à Lyon. 

Revenons sur la petite polé­mique jour­na­lis­tique entre Gasquet et vous sur ses décla­ra­tions avant le BNP‐Paribas Masters de Bercy, est‐ce que ça n’était vrai­ment qu’une polé­mique jour­na­lis­tique ?

J’ai réagi sur des choses qui ont été dites. Je ne juge pas l’homme, je juge simple­ment ce qui a été dit. Parce qu’un DTN, que ça plaise ou non, il tient sa fonc­tion du comité direc­teur de la fédé­ra­tion, qui a des valeurs, qui se doit de défendre une certaine éthique, défendre aussi les évène­ments qu’organise la fédé­ra­tion et la parti­ci­pa­tion des joueurs à ces évène­ments. Un DTN tient égale­ment son porte­feuille d’un Ministre qui donne des moyens à la Fédération pour mener à bien sa mission. Lorsqu’un joueur manque la plupart des gros évène­ments de l’année et dit quelque chose comme ça à trois jours d’un nouveau gros rendez‐vous, je réagis au nom de la direc­tion tech­nique. Ce n’est pas Patrice Dominguez qui s’exprime, c’est le DTN, parce que si au sein de ma direc­tion tech­nique, j’avais un joueur qui faisait de telle décla­ra­tion, j’aurais à rendre des comptes devant le comité direc­teur ou le Ministère de tutelle. J’espère que cette réac­tion aura un effet positif sur celle de Richard en lequel, et je veux que soit préciser, je crois et en lequel j’ai toujours cru. J’ai toujours dit qu’il ne serait pas prêt avant 23 ou 24 ans. Mais à condi­tion de ne pas perdre de temps en route et à condi­tion de ne pas être le cheval qui refuse la première barre à chaque concours hippique de la saison. Là, ça faisait quand même un peu beau­coup : la Coupe Davis, les Jeux Olympiques, la décla­ra­tion sur les Masters en disant que c’est fati­guant d’aller aux Masters. Non, on joue pour aller aux Masters, on joue pour aller aux Jeux Olympiques, on joue à fond la fin de l’année, surtout quand on dit « Je ne vais pas aux Jeux Olympiques pour être frais en fin de saison.