Le deuxième tour de Vera Zvonareva aura ressemblé à une véritable promenade de santé. Après un premier match assez accroché face à une Slovaque lundi, la joueuse de Sam Sumyk a infligé une sévère correction à la Roumaine Edina Gallovits, 6–0, 6–0. Au micro de Krystel Roche, le coach ne s’emballe pas et sait que tout ne sera pas aussi simple. Vera a rendez‐vous au prochain tour avec l’Italienne Sara Errani, 39e mondiale.
« Un match pareil [6–0, 6–0] avec des stats aussi parfaites, cela n’arrive pas souvent. Ça se produit peut‐être une fois par an. Tout a été parfait dans ce match, alors on prend !
Mais il ne faut pas croire que parce qu’on fait un très bon match, ça va se reproduire le lendemain… On ne s’emballe pas. Il faut travailler et encore travailler pour être prêts pour le tour suivant, on a 48 heures. Je pense que Vera peut encore faire bien mieux que ça. Elle peut exécuter encore mieux ce que l’on a travaillé.
Un 6–0, 6–0, c’est bon à prendre car si on peut utiliser le moins d’énergie possible, c’est tant mieux. Je ne parle pas d’énergie physique. Car concernant la chaleur, je ne me fais absolument aucun souci pour les filles. Le niveau physique du tennis féminin a considérablement augmenté ces dernières années. Les joueuses vont parfaitement tenir le coup, il n’y aura aucun problème. Je parle de fatigue mentale, c’est l’usure mentale qu’il faut craindre davantage.
Vera prend les rencontres les unes après les autres. Elle ne calcule jamais ce qui arrivera dans quatre jours ou dans une semaine, elle ne se soucie pas du tableau… »
Publié le mercredi 21 janvier 2009 à 12:52