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Svetlana Kuznetsova : « Je m’amuse toujours autant »

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Victorieuse en deux manches d’Azarenka, Svetlana Kuznetsova a gagné, un jour après toutes les autres, sa place en quart de finale. Finaliste à Roland en 2006, la Russe, perfec­tion­niste au possible, continue de se régaler. Et rappelez‐vous il y a deux semaines, Justine Hénin en avait fait sa favorite. 


Encore une victoire assez nette en deux sets, comment vous sentez‐vous ?
Jusqu’à présent, j’ai eu des matches rela­ti­ve­ment faciles, je ne pense pas avoir perdu plus de 5 jeux sur chaque match. Donc je suis très à l’aise, et main­te­nant, je vais me recon­cen­trer sur moi‐même. Je vois les années qui passent, mais je m’amuse toujours autant ici.

Même large­ment en tête dans le premier set, vous avez montré des signes d’éner­ve­ment quand elle est un peu revenue. Pourquoi cela ?

Ecoutez, je suis une perfec­tion­niste et je joue toutes les balles et tous les points. Ce n’est pas parce qu’elle a super bien joué, c’est parce que moi, je n’ai pas bien joué. C’est pour­quoi j’étais déçue. Je ne l’ai pas fait courir autant que j’au­rais dû. Je ne l’ai pas fait jouer comme j’au­rais dû. Ceci étant, je me suis recon­cen­trée sur mon service, j’ai encore fait une double faute sur des points impor­tants, mais je pense que j’ai bien joué.

Le haut du tableau féminin semble appar­tenir aux Russes, comment expliquez‐vous la réus­site des joueuses russes, plus flagrante que celles des joueurs russes ?
Cette ques­tion m’a été posée à de nombreuses reprises et je n’ai plus de réponse à donner à cela. Vous savez, en Russie, la vie n’est pas facile. Rien ne nous est donné faci­le­ment et quand on fait les choses, on les fait à fond et professionnellement. 
Pour la diffé­rence hommes‐femmes, peut‐être que les femmes sont un peu plus sérieuses que les garçons. Mais vous savez, il y a des garçons aussi qui se débrouillent bien ici.

Un mot sur Kanepi, votre prochain adversaire ?

De ce que je me souviens des juniors, cela ne veut plus dire grand‐chose main­te­nant parce qu’elle est une joueuse tota­le­ment diffé­rente ; moi aussi. Mais je sais qu’elle cogne dur dans la balle et qu’elle a un excellent coup droit. C’est sans doute son meilleur coup, mais je n’ai pas eu l’oc­ca­sion de l’avoir jouée parce que je ne m’at­ten­dais pas à la jouer et puis, de toute façon, moi, je jouais, je jouais. Maintenant, c’est un peu une surprise.

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