Ambassadeur de l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes (20 au 27 mai), le numéro 1 tricolore revient pour GrandChelem sur son engagement dans cette aventure.
Quelle est réellement ton implication dans le tournoi ?
« En tant qu’ambassadeur du tournoi, mon rôle est d’apporter mon expertise « sur le terrain » grâce à l’expérience que j’ai acquise dans les différents tournois du monde auxquels j’ai participés. J’ai aussi mon mot à dire sur certains choix stratégiques. Je suis presque un consultant de luxe (rires). Cela fait quand même dix ans que je parcours le monde sur le circuit professionnel. J’ai donc une certaine vision de ce qui fonctionne. »
Qu’est ce qui t’a motivé à t’engager dans l’organisation de ce tournoi ?
« D’abord parce que c’est un nouveau tournoi en France et que je pense que la ville de Lyon mérite un événement de cet ampleur. Lyon est une ville de tennis, c’est une certitude. Lyon, c’est aussi très symbolique pour moi car j’y ai déjà installé mes camps de tennis pour enfants (NDLR : Tsonga Camp by Babolat) et parce que ça reste la ville où j’ai gagné mon premier titre ATP en double avec Sébastien Grosjean. Enfin, j’ai toujours rêvé d’amener ma touche personnelle dans un tournoi de tennis professionnel. Inutile de vous dire que je suis très excité. »
Si on se projette dans le futur, le poste de directeur du tournoi te plairait ?
« Pourquoi pas ! Je ne ferme aucune porte sur l’avenir. Je pense que le tennis n’est jamais mieux représenté que par des joueurs de tennis qui ont acquis une certaine expérience du terrain. C’est pourquoi un ancien joueur, Thierry Ascione, qui est aussi un enfant du pays, est le directeur du tournoi de l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes. »
Quel est ton apport dans l’organisation du tournoi ? As‐tu des idées pour sa réussite ?
« La réussite d’un tournoi dépend de son attractivité. Il doit réunir un plateau sportif de qualité, un cadre attrayant dans une belle ville, avec un accueil chaleureux et des espaces privatifs de qualité. Le simple fait d’avoir participé à tous les tournois du monde me laisse croire que je suis en capacité d’apporter ce qui se fait de mieux dans ce secteur et de pouvoir le proposer à Lyon. »
Comment expliques‐tu cet attachement à la Capitale des Gaules ?
« D’une part, parce que c’est une ville très accessible, parce que Lyon est au carrefour de l’Europe, et surtout j’aime l’énergie qui y transpire. C’est chaque fois un bonheur de revenir dans la région. C’est un vrai coup de cœur, et pourtant j’en ai visité des métropoles. »
Quelle a été la réaction de tes proches sur ton investissement dans l’organisation d’un tel tournoi ?
« Ils ont tous compris car ils connaissent mon histoire avec le tennis. On me pose souvent la question de mon investissement en dehors des courts de tennis. J’ai toujours été très curieux et j’ai toujours voulu comprendre le monde qui m’entoure. Je me suis battu pour ma liberté d’agir et ma volonté de faire des choses qui me tiennent à cœur. Je compte bien continuer sur cette voie. Une fois ma carrière tennistique terminée, je serais très heureux d’avoir des activités et de nouveaux challenges à relever. »
Et voici le teaser de la 1ère édition du tournoi ! On a hâte d’y être … et on espère que vous aussi ! https://t.co/hA0HfDibzb
— Open Parc ARA (@OpenParcARA) 17 mars 2017
La boite à souvenirs de Jo…
Le premier tournoi ?
« Sur le circuit pro, mon premier match a eu lieu à Pékin contre Carlos Moya. J’ai failli arriver en retard au match à cause des bouchons sur la route. J’avais vraiment peur de me faire disqualifier. Je suis passé directement de la voiture au court pour le match sans échauffement. J’étais tellement stressé par le trajet que mon corps était en ébullition. J’ai commencé le match par 4 aces et finalement, j’ai gagné 6–3 6–3 alors que l’Espagnol était 6e joueur mondial. Beaucoup ont cru à un match un peu « bradé » par Carlos car j’étais à l’époque 175e mondial, mais c’était faux car j’ai ensuite eu de très bons résultats à Lyon et à Bercy en battant encore un membre du top 10. »
Le tournoi dont tu gardes un souvenir rigolo ?
« Quand j’étais petit, j’ai joué le tournoi de Bressuire. C’est un tournoi qui réunissait les meilleurs joueurs français âgés de 10–12 ans. Et j’ai gagné.….mais pas au tennis.… aux billes ! En parallèle, il y avait un concours de billes pour se qualifier au championnat de France à Royan. J’ai fini 3e français à Royan ! »
Le tournoi le plus abouti ?
« Je pense que Toronto en 2014 reste le tournoi le plus réussi pour moi, car j’ai battu Murray, Djokovic et Federer à la suite ! »
Le tournoi que tu gardes définitivement en mémoire ?
« Bercy en 2008, bien évidemment. Gagner en France un Master 1000 était un rêve que j’ai réalisé ; en plus devant toute ma famille et tous mes proches. »
La billetterie de l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes s’enflamme…
Après l’officialisation de la présence de Milos Raonic, les organisateurs ont eu la bonne idée de convaincre Nick Kyrgios. Et comme en plus Jo‐Wilfried Tsonga a fait un début de saison royal, le plateau a déjà convaincu beaucoup de fans qui se sont rués sur la billetterie en ligne ce qui est plutôt logique vu le niveau des joueurs présents.
Billetterie en ligne disponible sur www.openparc.com
Publié le mardi 28 mars 2017 à 17:30