Jacques Dupré, vice‐président de la fédération internationale de tennis en charge du développement est revenu dans les colonnes de Sud Ouest sur ses missions à venir dans le tennis mondial.
Le monde du tennis ressent‐il les effets de la crise ?
On la ressent durement, notamment en France où beaucoup de tournois sont en difficulté. Les jeunes sont les plus touchés. La Baule, où le sponsor anglais s’est retiré, ou Marcq‐en‐Baroeul, deux tournois cadets prestigieux, ont dû arrêter. Le 100 000 dollars d’Andrezieux a été supprimé. Ce n’est pas fini. Pour l’instant, ce sont les petits tournois qui sont touchés. J’entends les mêmes échos en Allemagne ou en Espagne. Il sera intéressant de voir comment seront renégociés les droits télé pour Roland‐Garros.
Vous êtes l’un des trois vice‐présidents de l’ITF, quelle est votre mission pour les deux ans à venir ?
Grâce aux fonds des tournois du Grand Chelem, nous mettons en place des actions de masse pour développer le tennis dans différents pays. Comme la formation des cadres, l’organisation de conférence. Sinon, l’enjeu le plus important concerne les ponts à ériger entre les « régions ». L’ITF souhaite mettre en place un programme de solidarité avec les pays peu développés. Je souhaiterais créer un lien entre l’Europe et l’Afrique. C’est un continent très peu représenté. Et surtout, je serai un fervent défenseur des Grands Chelem et de Roland‐Garros.
Qu’avez‐vous pensé de l’éviction de Patrice Dominguez du poste de Directeur Technique National ?
Je n’ai pas soutenu cette décision. J’ai apprécié son travail depuis longtemps. Mais c’est normal qu’une nouvelle équipe veuille travailler avec un autre. L’avenir dira si c’était le bon choix.
Publié le lundi 14 septembre 2009 à 12:59