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Remondina, retour sur ses terres

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Cette semaine, la rédac­tion de WeLoveTennis s’im­merge dans un tournoi 10 000 féminin, le 3ème Open GDF SUEZ de Lyon. Une manière de vous faire décou­vrir le circuit ITF, des joueuses de tennis loin des médias et des contrats publi­ci­taires, qui font des conces­sions pour leur passion. Le Facebook du tournoi : ici

Anna‐Giulia Remondina, 21 ans, avait remporté le titre à Lyon, l’année dernière. Cette année, elle revient sur « ses » terres avec quelques points impor­tants à défendre. L’Italienne s’est d’ores-et-déjà quali­fiée pour les quarts, en domi­nant Elixane Lechemia, 6–3 6–2.

Ton match ?

En fait, c’était un match diffi­cile. On s’était déjà joué une fois et j’avais gagné au troi­sième, ça avait été assez serré. Là, j’ai réussi à ne pas trop me fati­guer, c’est positif. Mais je suis surtout contente, j’ai joué avec la tête, je suis restée très concen­trée du début à la fin du premier au dernier point. C’est mon premier tournoi de la saison et mon premier quart de finale ! Jusqu’à présent, j’avais perdu quatre fois au premier tour… Donc ça fait du bien de gagner à nouveau et de retrouver un peu de confiance.

Tes ambi­tions pour le tournoi ?…

C’est vrai que j’ai des points à défendre sur ce tournoi, avec mon titre l’année dernière. Mais j’essaie vrai­ment de ne pas y penser. Je prends les matches les uns après les autres, vrai­ment, je me concentre sur mon jeu unique­ment, j’essaie de bien jouer et de prendre du plaisir.

… pour la saison ?

J’aimerais me rappro­cher de la 150–180ème place, cette saison. Et disputer les quali­fi­ca­tions à Roland Garros ! Je n’ai encore jamais joué de Grand Chelem…

Tu aimes ce tournoi ?

Je me suis baladée hier, c’est vrai­ment une belle ville (NDLR : Lyon). J’aime beau­coup ce tournoi, l’organisation est top… C’est un endroit dans lequel je me sens bien !

Tu as des joueuses qui t’inspirent ?

Mes modèles ? Francesca Schiavone, évidem­ment, j’aimerais avoir sa grinta, sa rage de vaincre. Sinon, en termes de jeu, j’aime bien les Belges, Justine Henin et Kim Clijsters.

Un 10 000 , c’est un petit tournoi. Mais on imagine qu’un titre reste un titre, avec toutes ses émotions ?

C’est vrai que c’est un petit tournoi, mais un titre, c’est toujours impor­tant. C’est beau­coup de confiance et énor­mé­ment de plaisir à chaque fois.