Lors de son passage devant la presse après sa victoire en finale des Jeux Olympiques de Paris face à Carlos Alcaraz, Novak Djokovic a notamment été interrogé sur la notion de dévouement pour atteindre le sommet et y rester.
En réponse, le Serbe a livré une anecdote révélatrice des sacrifices qu’il s’est imposé pour devenir le joueur le plus titré de l’histoire de son sport.
« En janvier 2012, j’ai battu Nadal en finale de l’Open d’Australie. Le match a duré cinq heures et cinquante‐trois minutes, soit le plus long match de l’histoire de l’Open d’Australie et la plus longue finale d’un tournoi du Grand Chelem de l’ère Open. De nombreux commentateurs ont qualifié ce match de plus grand match de tennis de tous les temps. Après ma victoire, je me suis assis dans les vestiaires de Melbourne. Je n’avais qu’une envie : goûter du chocolat. Je n’en avais pas goûté depuis l’été 2010. Miljan (son physiothérapeute) m’a apporté une barre chocolatée. J’ai cassé un carré, un tout petit carré, et je l’ai mis dans ma bouche, je l’ai laissé fondre sur ma langue. C’est tout ce que je me suis permis. C’est ce qu’il m’a fallu pour atteindre la première place. »
Publié le mardi 6 août 2024 à 13:17