L’équipe de France a démontré lors de ces Jeux son incapacité à se sublimer et à profiter de la fameuse pression pour en faire une force.
Là où Félix Lebrun et Léon Marchand se transcendent, nos champions se sont liquéfiés.
Il faut dire, comme l’a souligné notre confrère Julien Varlet, qu’ils ont tous, à l’exception de Corentin Moutet, abordés ce tournoi olympique comme une épreuve classique, le tout à l’écart, au CNE…
Pas de passage au village olympique, ni de présence lors de la cérémonie d’ouverture, nos joueurs ont encore raté l’occasion de prendre de l’énergie positive pour maitriser leurs émotions et tenter de donner le meilleur d’eux‐mêmes.
On ne reviendra pas ici sur la déclaration complètement lunaire de Caroline Garcia qui résume à elle seule l’une des problématiques du tennis tricolore.
Mais bon, cela va passer « crème », un autre ATP 250 se profile à l’horizon ou un WTA 500, avec son lot de matchs insipides devant des tribunes pas toujours pleines et quelques séquences de dédicaces au village…
Le tennis français avait rendez vous avec l’histoire, il nous a offert une forme de vide.
Et ce n’est pas la proposition de démission d’Ivan Ljubicic qui va changer quelque chose, ni le silence assourdissant de Paul Henri Mathieu ou encore Julien Benneteau.
Publié le vendredi 2 août 2024 à 09:20