AccueilTsonga, rêve ou ambition ?

Tsonga, rêve ou ambition ?

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A l’oc­ca­sion du Masters Guinot Mary Cohr où il a dominé hier Stanislas Wawrinka (7−6 6–2), Jo‐Wilfried Tsonga s’est livré sur ses ambi­tions pour Roland Garros. Repris par Eurosport, le Manceau place la barre haute, très haute. 

« Mon objectif à Roland‐Garros dans un premier temps c’est d’at­teindre la deuxième semaine, puis de me libérer complè­te­ment. Je ne suis pas un favori, loin de là, mais tout peut arriver. On a vu Verkerk aller en finale de Roland‐Garros sans avoir les années de tennis que j’ai derrière moi. Me concer­nant, j’ai fait deux fois huitièmes de finale, j’ai envie de faire mieux, d’aller cher­cher un quart, une demie ou une finale, voire mieux. » C’est ce qu’on appelle de l’am­bi­tion. Alors que Gaël Monfils et Richard Gasquet n’en font pas trop à quelques jours du lance­ment des Internationaux de France, Jo se lâche. D’abord parce qu’il se sent très bien physi­que­ment. « Ca va super bien. Je n’ai mal nulle part. Je joue sans pépin depuis deux ou trois mois, ça ne m’était encore jamais arrivé depuis que j’ai commencé le tennis ! J’ai pu travailler comme il faut, je veux conti­nuer à en profiter un peu. […] Ca me permet d’ar­river à Roland‐Garros avec de l’envie et tout ce qu’il faut. J’ai fait quelques bons matches sur terre battue cette saison, ce n’est pas moins bien que les années précé­dentes. » Ensuite parce que c’est sa façon de fonctionner. 

Or cette année, Jo‐Wilfried Tsonga sera tête de série numéro 18, ce qui signifie qu’il affron­tera un top 8 dès les huitièmes de finale et qu’il aura au préa­lable dû battre un joueur mieux classé que lui en seizièmes. La tâche s’an­nonce ardue donc.. Mais pour­quoi pas !