Et elle reviendra longuement sur ce qu’elle a vu, mais là et jusqu’à la semaine prochaine, elle n’a pas le temps alors elle tease, elle tease. Patientez un peu mais faites juste confiance à votre chroniqueuse préférée. Ce n’est même pas de tennis dont elle va vous parler, c’est juste de ce que toute Persane un peu observatrice peut sentir en moins de cinq minutes dans le monde du feutre jaune mal pressurisé. – Nalbandian est un formidable joueur de tennis, mais il ne peut pas être numéro 1 mondial parce qu’il est con comme la bite à sa maman. Une information de première main recoupée auprès d’au moins deux chauffeurs de joueurs. C’est la règle journalistique minimum. – Monfils ne sait pas compter jusqu’à 5. Il ne sait pas compter jusqu’à 5 à l’entrainement donc il ne peut pas savoir compter jusqu’à 5 pendant les matches, c’est logique. Un progrès néanmoins : d’après quelques observateurs de l’INSEP, l’an dernier Monfils ne savait pas compter jusqu’à 3. – Le numéro de Gasquet lors de la table ronde de dimanche pour chiouner sur le traitement médiatique dont il avait fait l’objet à Winston‐Salem, c’est un des plus grands numéros de lapinouteries qu’Apolline a vu de ses yeux vues. A réhabiliter la fessée pour majeurs. – Allez le voir à l’entrainement, Federer est toujours un plaisir des yeux mais il y a ce revers sur terre… – Nadal est toujours aussi grand, immense même avec les journalistes, avec les joueurs, avec les enfants. Avec ces derniers plus que tout. Nadal a tout compris Nadal se souvient de l’enfant qu’il est. – Paul‐Henri Matthieu est trop gentil ; c’est un compliment dans la vie, c’est une critique dans le tennis professionnel – Tsonga a vraiment mis un coup dans la gueule du tennis français, ça se sent, ça s’entend – Djokovic est en voie de fédérisation ; c’est finalement logique mais on l’attend au tournant – Richard Evans est le meilleur journaliste de tennis du monde, le seul qui travaille et qui réfléchit – Ion Tiriac nous a rappelé avec son accent roumain inimitable qu’il était bien le grand margoulin du tennis, mais c’est drôle comme GrandChelem aime à s’approcher sans peur des margoulins. Peut‐être parce que leur cynisme bien informé est plus intéressant à entendre que les jérémiades utopiques des petites huiles moutonnières. – Le tennis mondial est rempli de bourricots, y compris dans les 10 premiers. Pour comprendre pourquoi, il suffit de faire 10 kilomètres le long de la French Riviera pour aller voir le tournoi junior ITF de Beaulieu sur Mer. S’y installe à la même période que le tournoi de Monte‐Carlo la grande fabrique à bourricots. Le bourricot de Bosnie, de Russie ou d’ailleurs se caractérise par cette tendance dès l’âge de 15 ans à mitrer du fond sur tout ce qui bouge et en conséquence à être incapable de jouer un coup sous ou pas loin du filet. Mettez un chop pour faire rentrer le bourricot dans le court, il fait hi han. En russe évidemment. C’est très drôle. Et pourtant Apolline ne parle pas le russe.
Publié le mercredi 21 mai 2008 à 16:05