On ne peut ignorer l’épopée de l’Espagnol qui affole les médias, les spécialistes, et les compteurs.
Il reste que l’histoire du tennis est sans pitié. Elle ne consacre que les champions qui parviennent à brandir les trophées gagnés en trois sets.
Tout le monde se souvient forcément de Guillermo Coria, Marcelo Rios, Alberto Mancini et d’autres encore, hélas pour eux, la dernière marche, celle qui vous ouvre la porte du Panthéon, est restée fermé à tout jamais.
C’est bien pour cela que le plus dur arrive pour Carlos Alcaraz avec Roland‐Garros qui pointe le bout de son nez.
Nadal convalescent, Djokovic en reconstruction, il est sans l’être le favori et la grande attraction de l’édition à venir.
Mais le tennis en trois manches, c’est une autre partition, plus physique, plus mentale, plus dangereuse, plus terrible aussi.
Une épreuve que Carlos connait déjà avec son formidable match face à Tsitsipas à l’US Open. A l’époque, il n’avait rien à perdre, ce qui ne sera pas vraiment le cas lors de son 1er tour du côté de la porte d’Auteuil.
Publié le lundi 9 mai 2022 à 10:44