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Bon, je sais il est 4H42.…

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Il est tard ou tôt pour s’ex­primer sur une journée assez excep­tion­nelle, mais peu importe, y’a pas d’heure pour commenter, donc place à mon analyse en quelques points d’une journée assez fascinante.

Je rêve d’un 8e de finale sans Arnaud Lagardère, certes passionnée et bronzé mais dont la présence dans la VIP box donne une dimen­sion surdi­men­sionnée à un 8e de finale de Wimbledon, car un 8e de finale à Wimbledon, cela n’est au final qu’un 8e de finale, et qu’il ne faut pas oublier que le gamin d’en face à part le fait qu’il fasse vibrer l’union jack n’a jamais remporté le moindre Grand chelem, n’a jamais titiillé les plus grands en 5 sets.

Je rêve de voir le grand Marat regarder dans les yeux Roger Federer et lui dire : « Mon gars, j’ai trop souf­fert, j’aime trop ce jeu pour te laisser sourire entre deux échanges, j’aime trop ce sport pour ne pas t’as­séner un gros coup droit quand ta balle est courte »

Je rêve de voir un joueur petit, rigolo, déjà fina­liste en Australie, se dire, : « merde c’est à nouveau possible » le tout avec un bandana, des lunettes de soleil alors qu’en Angleterre, les seules personnes qui en portent, partent début juillet en vacances sur la côte d’Azur

Enfin, je rêve de voir la sélec­tion espa­gnole dans les gradins du Center Court pour la finale de Rrafa face à Federer, je rêve de voir Torres se lever sur chaque coup gagnant, de voir Casillas applaudir avec son fameux gant gauche à 4 doigts, d’ima­giner la colère d’Aragones resté devant les portes du stade une fois que le gardien prin­cipal ait compris que le mec ne s’ha­billera jamais en blanc..