Concernant le boycott des JO, le consensus est visiblement unanime du côté des géopoliticiens, ce n’est pas aux sportifs de payer. Un discours d’ailleurs relayé par notre torpille tricolore Alain Bernard. Pour l’instant sur ce sujet, le débat est absent sur la planète tennis, très occupée par le Masters Série de Miami. Mais quelque chose nous dit que les premières déclarations ne vont pas tarder à tomber, on est peut‐être optimiste, c’est vrai !
De Santoro à Federer, tous ne parlent que de ça, ne pensent qu’à ça : les Jeux Olympiques. Le Suisse en a fait un objectif majeur de sa saison, Santoro, l’apothéose d’une carrière si ce n’est historique, mémorable. En revanche, du côté ricain, la messe est dite puisque Andy Roddick a décliné l’invitation probable en expliquant vouloir préparer à fond la défense de son titre à Washington (!) et que dernièrement Patrick McEnroe, coach de l’equipe en Grèce ne veut pas renouveler l’experience. Il sera remplacé par l’immense Jay Berger (rappelez vous cette préparation au service !).
Pour l’instant l’idée du boycott couve tranquillement au sein de la scène internationale et devrait logiquement prendre de l’ampleur dans le monde sportif même si celui‐ci semble beaucoup plus muselé par une logique marketing implacable que par le passé. Si Jacques Rogge, toujours suivi par l’inamovible et « non respectable » Antonio Samaranch, se cache derrière le parapet du « nous ne sommes pas une organisation non gouvernementale », la lumière pourrait arriver par le biais d’une déclaration d’un leader sportif charismatique. Et c’est là que se situe le problème et ce tout en allant au‐delà des courts de tennis, ce leader charismatique n’existe pas.
Publié le jeudi 15 mai 2008 à 05:03