Retrouvez, tous les jours, la Gazette de Monte‐Carlo, par la Rédaction. Jour 3 !
Le match du jour : Djoko vs Rafa, ça commence en douceur.
Un premier tour, ce n’est jamais simple. Un retour sur terre, ça l’est encore moins. Scénario similaire pour Djoko et Rafa. Attendus et espérés pour une finale au sommet ce dimanche, les deux cadors bénéficient d’une semaine pour retrouver leurs marques. Ajuster la bonne amortie, maîtriser la glissade, tout ce la ne s’improvise pas. Il faut pratiquer. Il faut la tâter cette terre ocre, si particulière. Premières étapes : Seppi et Nieminen. Deux adversaires parfaits pour réaliser un bon tour de chauffe. En bon numéro un, Novak ouvre le bal sur le court central. Au panneau d’affichage, le score s’envole, 5–0, puis 6–1 pour Nole. Avant de conclure 6–4 dans le second. Tranquille se dit‐on. Hélas non, du moins, la réalité du terrain est un peu différente. Certes il a dominé, certes il a gagné, mais le Djoker n’a pas brillé. Seulement six points gagnants dans la première manche, soit autant que l’Italien. « Cela m’a pris une semaine pour m’habituer à la terre battue. Je viens d’avoir un match très difficile mais je suis content de m’en être sorti et de me qualifier pour le tour suivant. » Et même le soleil qui se montre en début de second set n’y changera rien, pour le Djoko show, il faudra repasser. Au grand désespoir des enfants, venus en nombre ce mercredi.
Pas grave, car Nadal arrive. En face du Majorquin, Nieminen. Même lieu, même tour, un an plus tôt, Rafa s’imposait 6–2, 6–2, face au même Finlandais. De quoi envisager le match sereinement. Mais là encore c’est poussif. Galère dans le premier ‑avec un petit 51% de réussite en première balle de service‐ pour plus de facilités dans le second set. Mais rien de très folichon. Même son de cloche que dans le match précédent. On gagne, on domine mais on ne brille pas. « C’est loin d’être mon meilleur match, mais, vraiment, j’ai senti les manques de ma préparation sur le court. C’est clair que je n’arrive pas dans les meilleures conditions, mais je vais m’améliorer. » Conclusion : Deux matchs moyens à prévoir pour lancer les hostilités. Mais une chose est sûre, avec ces deux là, le rôdage ne dure jamais bien longtemps. Prochaine étape avec le second tour.
La décla du jour : Brazil, Brazil !
« Bellucci arrive en tête ! Avec le soutien du public, c’est sûr, il va gagner ! » Il s’agit du premier Twitt de Gustavo Kuerten, alors que Thomaz Bellucci mène 6–3, 5–1, contre David Ferrer. S’en suit un second, lorsque Bellucci tombe l’Espagnol. « Bravo et merci à tous les fans brésiliens. Bellucci prend le second set et s’impose 6–3, 6–2 » Oui, la communauté brésilienne est à la fête ce mercredi. Bellucci réussit la perf du jour en éliminant le sixième mondial. En grand connaisseur et amoureux de la terre battue, Guga devait regarder ce match avec attention. On est désolé pour Ferrer, apprécié à la rédaction, mais ça fait plaisir de reparler de Kuerten. Alors, Guga, n’hésite pas à nous laisser des commentaires pendant Roland, on les relaiera avec plaisir !
L’insolite du jour : Rafa ne lâche plus sa caméra !
L’insolite qui devient une habitude. Un marronnier ! Désormais, c’est tous les jours qu’on peut voir Rafa se mettre en scène devant la caméra. Cette fois, il n’essaie pas de vendre une voiture, il veut simplement adresser un message sympa à ses fans qui le suivent aux quatre coins de la planète. Il avait fait la même avant Monte Carlo (en polo jaune sur son sofa) pour donner des nouvelles, mais aussi après la finale de Melbourne, à l’arrache, entre deux vestiaires. Là encore, Nadal remercie ses supporters et leur donne rendez‐vous au prochain tour. Cheveux aux vents, accent version spanglish et bonne humeur sont de la partie. Nous, on aime toujours autant. A la fois brouillon et touchant ! Vamos Rafa !
Bobo sauce Nadal sur lit de terre battue
La tenue de Rafael Nadal, ici !
Publié le mercredi 18 avril 2012 à 18:56