Nous avions posé le débat du GOAT dans notre dernier magazine car il nous avait semblé important de marquer le coup.
Vu les circonstances, le calendrier, il était évident que ce Roland‐Garros allait marquer un tournant dans l’histoire de notre sport préféré. Et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est vraiment le cas. En remportant le tournoi Novak Djokovic n’est plus à un titre de ces deux rivaux Rafael Nadal et Roger Federer.
Or, il est évident que l’année qui sépare Nole à Rafa va peser de tout son poids, et que Roger qui fêtera ses 40 ans en août a un physique de porcelaine.
Comme le précise très bien Mats Wilander dans sa chronique, seul le Serbe a un jeu qui peut se marier à toutes les surfaces. Si l’on reprend les propos de Nole sur le podium où il expliquait vouloir revenir au moins deux fois encore à Roland‐Garros cela signifie qu’il jouera au moins encore potentiellement 8 tournois du Grand Chelem, minimum.
Autant dire 8 chances de remporter encore des titres et de creuser l’écart avec un Rafa qui ne pourra compter logiquement presque que sur l’ocre, et un Federer dont le seul salut passe par le gazon.
Si l’on met dans la balance le fait que Medvedev peut être injouable sur dur, que Tsitsipas a prouvé son talent sur la terre, que Zverev est en embuscade, le cours de mathématique risque d’être rapidement une vieille histoire.
Alors, on se dit que quand Djokovic en sera à 21, voir 22, sa seule motivation serait d’aller chercher Serena Williams, il en est capable car ce champion est capable de tout.…
Publié le lundi 14 juin 2021 à 11:11