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Djokovic, zéro pitié !

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Comme sur tous les grands tour­nois, Welovetennis vous propose sa gazette quoti­dienne. Aujourd’hui, c’est jour 6 à Roland !

Le match du jour – Djoko ne voulait pas jouer demain

Peu lui donnait ne serait‐ce une infime chance de vaincre le Djoker, mais croyez‐le ou non, Nicolas Devilder a fait sensa­tion ! C’était lors… du premier jeu. Une balle de break obtenue d’en­trée qui semblait être le début d’un match de rêve pour le Français. Le commen­ce­ment d’une épopée extra­or­di­naire où rien ne pour­rait lui arriver. Hein, quoi ? Ca ne s’est pas passé comme ça ? Ah oui, c’est vrai, Devilder ne l’a pas concré­tisée et a encaissé cinq jeux de suite… Malgré ce léger coup du sort, l’envie est là chez le Français. Démonstration à 1–6 0–1, lors­qu’il débreak le Serbe contre toute attente, il harangue le public et semble se remettre à croire qu’un fantas­tique exploit serait possible. Qu’un retour héroïque ne serait pas utopique. Bon, en fait, on ne sait pas trop ce qu’il pensait ; ce qui est sûr, en tout cas, c’est que Nole ne l’en­tend pas de cette oreille et inflige un cinglant 9–1. Voilà. Mais, regret­tant encore d’avoir osé énervé le numéro 1 mondial, il tente le tout pour le tout et réussit à marquer deux derniers jeux en fin de match. Maigre conso­la­tion, mais conso­la­tion quand même. Face à un Djokovic qui ne voulait qu’une seule chose, ne pas retourner sur le court, demain, la diffé­rence de dimen­sion est criante. Dans une ambiance bon enfant, le Français tente quand même de se faire plaisir. Quitte à ce qu’une sévère défaite 6–1 6–2 6–2 en soit le prix à payer… Quoi qu’il en soit, le Djoko Slam semble bel et bien lancé, après ce match sans aucune fausse note. Du côté du Français, il va falloir éviter de passer la nuit à penser que, lui, il aurait bien voulu jouer demain.

L’insolite du jour – S’il y en a un qui l’a mérité, c’est bien lui !
Vous vous souvenez de Vincent de Lozère ? Mais si, c’est le fameux supporter qui n’a cessé de supporter les Français dans les courts annexes à coups de « Jérémy, clap clap clap, Jérémy, clap clap clap » et de « Michael, clap clap clap, Michael, clap clap clap ». Eh bien, sa persé­vé­rance, son endu­rance et sa passion ont enfin été récom­pensés. A la fin du match entre Azarenka et Wozniak, la jolie biélo­russe lui a envoyé sa serviette ! Mais, pour­quoi elle alors qu’il supporte les Français ? Peut‐être que les entraî­neurs trico­lores de Vika, Sam Sumyk et Amélie Mauresmo, lui ont fait passé la consigne. Sinon, le mystère reste entier…

La phrase du jour – Quand David affronte son héros
« Roger, depuis tout petit, je le regarde jouer à la télé­vi­sion. Pour moi, depuis long­temps, il a un tennis quasi‐parfait, une tech­nique parfaite. Et puis, je l’aime aussi, humai­ne­ment parlant. C’est quel­qu’un de vrai­ment très bien, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Je m’at­tends évidem­ment à un match très, très compliqué dimanche. Je ne sais pas trop comment le préparer, mais en tout cas, je vais essayer de me faire plaisir. »
David Goffin, qui jouera son huitième de finale face à Roger Federer