On voit fleurir sur les réseaux sociaux des captures d’écran de Serena Williams où les auteurs zooment sans vergogne sur son « derrière ». Souvent, ces posts sont également accompagnés de commentaires nous expliquant que l’Américaine n’est pas en forme et que son retour à Wimbledon pourrait tourner au désastre. C’est rigolo, mais c’est surtout méconnaître l’univers des légendes.
Forcément, certains évoqueront avec subtilité ce 23 avril 1991 où Björn Borg pénétra sur le central de Monte‐Carlo avec sa vieille raquette en bois pour un retour « fiasco » face à l’Espagnol Jordi Arrese.
Heureusement, le « come back » à venir de la reine Serena ne s’inscrit pas dans la même dynamique et l’Américaine possède un truc en plus que le Suédois avait oublié au vestiaire.
Ce truc, c’est l’orgueil.
Et l’orgueil peut vous permettre surtout au tennis de déplacer des montagnes, de trouver un second souffle, ou alors de claquer l’ace au bon moment.
Alors oui, Serena n’est pas la favorite du tournoi, c’est une certitude, mais il serait jouissif de la voir gagner quelques matchs pour s’offrir par exemple un duel face à Simona Halep.
Publié le jeudi 23 juin 2022 à 09:20