Avec la crise liée à la pandémie, tout est entrain de changer sur le circuit. Les fameuses garanties baissent autant que le prize money et les directeurs de tournois ne sont plus aussi « open » que par le passé car l’équilibre économique est précaire.
Si jadis, signer Federer pour 1 millions de dollars semblait être la norme comme nous l’avait expliqué plusieurs fois notamment Jean‐François Caujolle, quel prix serait prêt à mettre aujourd’hui Richard Krajicek, directeur du tournoi de Rotterdam, pour accueillir le Suisse ?
Étant donné la situation financière de son tournoi, on serait très très loin de cette somme, d’autant plus que si cet investissement peut‐être justifié pour attirer la foule, ce qui n’est pas une possibilité actuellement.
Il semble donc que seul Dubaï et Doha puissent encore sortir le chéquier. Et même si le Suisse ne court pas après la « garantie », il est logique aussi qu’il règne encore un certain équilibre notamment quand vous allez accueillir l’un des meilleurs joueurs de l’histoire…
Publié le mercredi 30 décembre 2020 à 11:47