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Federer s’ex­prime dans l’Equipe Magazine et ça décoiffe…pas

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Qu’est‐ce qu’un entretien ? 
A quoi sert de poser des questions ? 
Les réponses sont‐elles aussi impor­tantes que les questions ? 
La réus­site d’une inter­view est liée à quoi ? 
Comment faut‐il préparer ces moments‐là ? 
Faut‐il tutoyer son interlocuteur ? 
Faut‐il lui serrer la main à la fin de la rencontre ? 
La liste des recom­man­da­tions est encore longue. On doit sûre­ment la trouver dans le manuel des écoles de jour­na­lisme. Des manuels qui ont été peut‐être égarés du côté d’Issy‐les‐Moulineaux parce que le moins que l’on puisse dire c’est que le question‐réponse que nous livre l’Equipe Mag ce samedi avec le numéro mondial n’est fran­che­ment pas au niveau. Au moment où il semble qu’un vrai mouve­ment de tecto­nique des plaques se mette en place, cet entre­tien est d’une plati­tude helvé­tique et surtout ne colle pas au label « Exclusif » collé à la une. Mais passons… 
On y apprend tout de même que Roger Federer est content pour Tsonga : « Franchement, je suis content pour lui… Je ne l’ai pas vu jouer assez pour me faire une idée sur son potentiel » 

On aprend égale­ment que c’est un match perdu face à l’Argentin Squillari en 2001 qui lui a permis de changer d’at­ti­tude : « Je me souviens de m’être dit : main­te­nant ça suffit, je ne peux pas conti­nuer à hurler comme un idiot, à jeter ma raquette, et à commenter chaque balle manquée à haute voix » 
Dernière info, le Suisse peut encore progresser : « Vous pouvez adapter votre jeu un peu, changer de petites choses ici et là. Oui, je peux encore m’améliorer » 

Au final, pas une ques­tion tech­nique ni sur le tennis, pas un angle d’at­taque, presque de la confé­rence de presse classique.