Depuis hier, il faut bien avouer que l’on est tous des orphelins. Auparavant on avait le choix. Celui de se rendre à la « Poste » ou de choisir « UPS », de préférer le tennis à la parlotte souvent inutile.
Cette année, ce ne sera pas le cas, à moins de couper le son en se privant du bruit de la balle et c’est bien dommage car le tennis se joue aussi à l’oreille comme le disait Henri Cochet.
Le tennis a aussi besoin d’analyses précises, d’engagement.
Pour le moment, et comme rien ne change, on est toujours resté sur l’idée d’une multiplication de plateaux sans relief et de coupures pub qui coupent le rythme d’une rencontre.
Le tennis est un sport qui mérite que l’on s’y plonge vraiment pas simplement en multipliant les intervenants même s’ils sont prestigieux. Le tennis mérite des vraies stats, des points de vue, voir des envolées lyriques.
Au lieu de cela, on nous propose des conversations dignes d’un « café du commerce » où surnage déjà Justine Henin, déjà consciente que la partie est perdue.
Sans vouloir jouer les Cassandre, personne ne pourra remplacer un certain Patrice Dominguez.
Patrice avait toujours le mot juste. Il ne cessait de s’informer en coulisses pour ne pas être à sec, pour arriver dans sa cabine fort de petits bruits de couloirs et d’anecdotes en tout genre.
Cela c’était avant, c’était de la grande cuisine avec nappes et serviettes brodées.
Maintenant, c’est la cantine, un plateau repas, un saucisson et une page de pub en guise de dessert.
Publié le lundi 31 mai 2021 à 10:11