Depuis sa victoire en Allemagne sur l’herbe, Caroline Garcia marche sur l’eau.
Il n’y a qu’à revoir son interview après sa victoire à Cincinnati pour comprendre que la Lyonnaise est dans une ‘autre » galaxie.
Un nouveau monde construit avec un team tout neuf et un jeu tourné vers l’avant comme on en voit peu sur le circuit féminin.
Le symbole de cette transformation est son service qui est une devenu une arme essentielle alors que par le passé, elle privilégiait beaucoup trop le fameux kick sur revers.
On attendait donc avec une vraie impatience le tirage au sort du tableau de l’US Open pour savoir si on pouvait se projeter. Il faut bien avouer que c’est le cas et que l’on espère que Caro va aller très loin dans cette édition.
C’est un vrai moment de vérité car ce sont toujours les tournois du Grand Chelem qui construisent un palmarès. Et dans ce registre, la Tricolore n’est pas au « sommet ». Sa meilleure performance étant un quart de finale à Roland‐Garros en 2017.
Si Caro reste dans le même état d’esprit que depuis Wimbledon, il n’y a aucune raison que son US Open ne soit pas un vrai feu d’artifice.
On peut juste lui faire un seul reproche, mais il est minime, c’est d’avoir ressorti le couplet des « médias » qui n’ont pas respecté le travail de son père.
Cela nous a semblé inutile d’autant qu’aujourd’hui tous les amoureux du tennis ont compris son cheminement, son envie de réussir, sa hargne et son ambition : celle de marquer encore davantage le tennis féminin.
Publié le samedi 27 août 2022 à 12:22