Très beau dossier sur l’idée de la taille dans le tennis ce jour dans l’Equipe. Les témoignages de Jean‐René Lisnard et Christophe Rochus sont intéressants.
Le propos est de défendre le fait que ce n’est pas parce que l’on ne rentre pas dans les critères classiques du tennis moderne que l’on ne peut pas réussir une grande carrière.
C’est encore plus vrai en France avec l’émergence d’Hugo Gaston (1m73) tout juste plus petit que des ex‐champions comme Sébastien Grosjean ou encore Arnaud Clément. Bien sûr, Marcelo Rios, seul numéro 1 mondial n’ayant jamais gagné un titre du Grand Chelem est également cité.
Tout cela se tient c’est vrai, sauf si effectivement on considère que le tennis d’aujourd’hui se joue avec des armes de destruction massive, que le jeu est puissance.
Et dans ce compartiment le service joue un rôle fondamental si l’on veut atteindre les sommets. Car un bon service vous fait gagner des points gratuits, de la fatigue, et du temps. Ce qui sur la durée d’une carrière peut vous permettre de vous sortir de quelques situations difficiles.
Donc oui, quoi que l’on veut bien dire, être grand mais pas trop est un avantage pour atteindre les sommets du tennis mondial, c’est ainsi et pas autrement. C’est comme en NBA, même si on ne nie pas que John Stockton ait pu jouer un rôle fondamental dans la Dream Team aux côtés de Michael Jordan et compagnie.
Publié le vendredi 2 octobre 2020 à 09:26