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J’aime, j’aime pas…

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Pauline Dahlem et RCV vous font vivre Roland Garros de l’in­té­rieur, durant cette quin­zaine… Coups de cœur, coups de gueule, mais surtout coup d’oeil, à retrouver au quoti­dien sur Welovetennis.

J’aime…
Le french flair de Lucas Pouille… Il est 13h30, Rémi et moi‐même arri­vons au Stade. Pas de confé­rence de presse en vue, pas d’info immé­diate à traiter. Nous avons 15 minutes pour aller voir un peu de tennis. « Tu veux aller sur quel court ? Tiens, si on allait voir Pouille ! Il est sur le 7 » Direction les courts annexes et leur ambiance si parti­cu­lière. La proxi­mité du terrain donne une autre dimen­sion au tennis que l’on y observe. Tout peut être décrypté avec plus de préci­sion : la tech­nique, le physique, le mental… Pendant près de trente minutes, le jeu, les réac­tions et l’at­ti­tude de ce jeune espoir sont passés à la loupe. Et quelle bonne surprise ! Le garçon propose un tennis agressif, osé et entraî­nant. Son coup droit déli­ca­te­ment fouetté démé­nage, son service impec­ca­ble­ment rythmé fait mouche. En face, Alex Kuznetsov qui compte pour­tant plus de 150 places d’avance au clas­se­ment ATP, semble presque dépassé. Presque facile, le jeune frenchy de 19 ans passe son premier tour à Roland, chez les grands. « C’est fabu­leux ! C’est une fierté d’avoir passé un tour ici. Maintenant je joue Dimitrov, c’est génial. C’est une tête de série, il joue très bien en ce moment. Je vais me préparer pour tout donner. Même s’il est favori, je vais renter sur le terrain avec l’envie de gagner. » On a hâte de voir ça.

Pauline Dahlem

J’aime pas…

Le début de match entre Alizé Cornet et Maria Joao Koehler… Tout se présen­tait pour­tant bien… Pauline et votre servi­teur vivent en direct la victoire de Tommy Haas face à Guillaume Rufin – Gott, que l’Allemand est beau à voir jouer… Ces petits pas d’ajus­te­ment, cette grâce sur le court et ce revers si fluide… Un petit coup de mouchoir et voici les sièges secs dans un Lenglen plutôt rempli. Alizé et Maria Joao, 20 ans, pénètrent sur le court. Et c’est le clair‐obscur d’un Caravage, la mise en pers­pec­tive du contraste, rien que le contraste. En un mot comme en cent : une purge ! Et oui, certains commen­ce­ments mettent bien long­temps à commencer. En témoignent les huit doubles fautes de la Portugaise dans le premier set, mais égale­ment les 44 fautes directes des deux joueuses. D’énormes ratés, de grosses erreurs en revers, des approxi­ma­tions de dépla­ce­ment… Et une deuxième balle à 113 km/h pour Cornet. C’est d’ailleurs la qualité de service qui inter­pelle, notam­ment en seconde balle, avec seule­ment 27% des points gagnés derrière d’un côté comme de l’autre. Ajoutez à ça une Alizé qui se frustre et incri­mine, très vite, la tension de son cordage… Enfin, comme si tout n’al­lait pas suffi­sam­ment mal, notre Tricolore, carafon de cochon sur le court, mais plutôt sympa­thique en‐dehors, s’exile dans les panneaux publi­ci­taires sur un échange accro­chée – plus de peur que de mal. C’est un comble, la seule réelle éclaircie de ce début de rencontre, c’est celle d’un ciel bien nuageux qui se dégage pour laisser nous atteindre quelques rayons soudai­ne­ment divins, en ce jour annoncé de pluie perpé­tuelle – certes, ce fut moins pis que prévu. Alizé Cornet explique, en confé­rence de presse : « Je n’avais pas mes schémas tactiques bien ancrés au début, je jouais un peu court. » C’est vrai. Ce qui est vrai aussi, c’est qu’elle est parvenue à redresser la barre. Oui, les commen­ce­ments ne présagent pas toujours d’un résultat final. Les prévi­sions non plus : convenons‐le, la météo n’a pas été si dégueu­lasse que ça, non ?

RCV

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