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J’aime, j’aime pas…

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Pauline Dahlem et RCV vous font vivre Roland Garros de l’in­té­rieur, durant cette quin­zaine… Coups de cœur, coups de gueule, mais surtout coup d’oeil, à retrouver au quoti­dien sur Welovetennis.

J’aime…

La fraî­cheur de Victoria Azarenka. Qualifiée pour sa première demi‐finale à Roland Garros, la Biélorusse s’est présentée en confé­rence de presse souriante et décon­tractée. Plutôt à l’aise dans cet exer­cice, la jeune femme s’est montrée très ouverte, répon­dant à toute sorte de ques­tion avec répartie et humour. Lorsqu’on lui demande quels sont ses rapports avec la terre battue, la joueuse s’amuse et répond : « Comme vous le voyez, je n’ai pas d’al­liance à mon doigt ! » Plutôt que de « casser » le jour­na­liste pour cette ques­tion bizar­re­ment posée comme d’autres se seraient empressés de le faire, Azarenka pour­suit avec humour. « Nous nous enten­dons de mieux en mieux la terre et moi. On avance ensemble, on s’ap­précie quoi. Il faut que je continue à progresser sur la surface, de manière à ce que l’on s’aime de plus en plus ! » Le temps de nous avouer qu’elle allait bientôt faire ses grands débuts dans la chanson et la conf était déjà terminée. Un moment autre­ment plus sympa­thique et convi­vial que celui passé 10 minutes plus tard face à Maria Sharapova, qui, sans décro­cher le moindre sourire, expédie les ques­tions avec sa froi­deur habi­tuelle. Sacré différence…

J’aime pas…

Le quart de finale entre Novak Djokovic et Tommy Haas. Mes retrans­crip­tions des confé­rences de ces dames étant termi­nées, je me réjouis à l’idée d’aller voir le Serbe et l’Allemand batailler sur le court Suzanne Lenglen. Dans cette arène, la tribune de presse est bien plus proche du terrain que sur le Central, si bien que l’on peut observer les cham­pions, leur tech­nique et leur physique avec beau­coup plus de préci­sion. Mais quelle décep­tion ! Au lieu du match explosif et disputé auquel je m’at­ten­dais, je découvre une rencontre fade, sans rythme, marquée par des fautes directes à répé­ti­tion. Le Lenglen, pour­tant si prompt à s’en­flammer en un rien de temps, somnole, bercé par l’ennui. A ma gauche, un jour­na­liste s’est même endormi – véri­dique ! Un peu dommage pour un quart de finale, même si l’on ne peut pas toujours avoir des Tsonga‐Federer ou des Gasquet‐Wawrinka. Demain est un autre jour !

De votre envoyée spéciale à Roland Garros

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