AccueilLe blog de la rédac'Le calvaire de Tiley a failli tourné au "total burn out"

Le calvaire de Tiley a failli tourné au « total burn out »

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Maintenant que tout est fini, les paroles se délient et le témoi­gnage de Craig Tiley, le direc­teur de l’Open d’Australie est édifiant. Il faut dire qu’il ne s’est pas ménagé. 

Au final, peu de sommeil, du stress, et beau­coup de kilos de perdu : « Mon niveau de sommeil a été infé­rieur à la normale et j’ai perdu du poids à cause du stress. J’ai été inondé d’ap­pels. Il y avait beau­coup de plaintes à propos de beau­coup de choses. Nous essayions simple­ment de faire de notre mieux. J’ai donc pris la déci­sion d’être franc et de prendre la pres­sion de tout le monde. Mais c’était 15 jours d’af­filée et au final j’étais épuisé » a avoué Craig.

D’autant que tout ne s’est pas passé comme prévu : « J’étais seul à la maison parce que le stress était trop impor­tant à ramener et je ne voulais pas faire subir cela à ma famille. Je n’ai jamais, menta­le­ment, jeté l’éponge. Notamment quand les vols ont été inter­rompus, lors­qu’un employé de l’hôtel a été testé positif, que nous avons dû arrêter pendant un jour et tester tout le monde. Le verrouillage pendant cinq jours pendant le tournoi, les gens du stade qu’il fallait évacuer, à minuit, non vrai­ment, je n’ai jamais abandonné. »