The Age, quotidien de référence en Australie, évoque l’idée forte que toute cette énergie pour parvenir à organiser l’Open d’Australie pourrait avoir un très mauvais écho si quelques incidents avaient lieu pendant la quarantaine.
L’auteur du papier explique que si le tournoi contribue bien sûr à une image positive partout dans le monde, il faut mettre cela en parallèle avec la dureté des lois en vigueur dans tout le pays pour combattre le Covid‐19. L’auteur va même plus loin en se demandant si le jeu en vaut vraiment la chandelle : « Il est difficile de trouver une justification, étant donné les lois australiennes férocement strictes sur le COVID‐19, pour expliquer pourquoi cet événement majeur a lieu. »
La justification est peut‐être liée aussi à l’opiniâtreté de Tennis Australia puisque jamais l’idée d’annuler strictement le premier Grand Chelem de l’année n’a été réellement évoquée.
Le report de quelques semaines s’est avéré être une bonne tactique mise en place par Craig Tiley, le directeur du tournoi. Cela a permis à tous les acteurs concernés d’avoir un peu de temps pour se concerter afin de trouver les meilleures solutions, sans pour autant agir dans la précipitation.
Au final, la plupart des joueurs sont prêts à rester 14 jours dans une bulle avec cinq heures de liberté par jour sachant que, quoi qu’il arrive, ils partiront au moins avec un chèque de 100 000 dollars australien chacun, soit l’équivalent de 60 000 dollars, s’ils s’inclinent au premier tour.
Côté fan, le tournoi connu pour ses ambiances délirantes risquent de sonner creux, même si pour l’heure, la jauge n’a pas encore été communiquée.
Publié le vendredi 18 décembre 2020 à 08:09