Comme durant toute cette quinzaine, la rédaction vous livre à travers son blog de la rédac’ son ressenti sur les événements de la journée écoulée. Une victoire, une défaite, une personnalité, un fait de jeu, une décla’… Tout est bon pour être passé au crible du jugement – qui n’engage que son auteur – des membres du site. Ce soir, Simon s’y colle (encore, et oui) avec la bande‐annonce du duel tant attendu entre Rafael « Kenobi » Nadal et Novak « Skywalker » Djokovic.
Il n’y a pas si longtemps que ça, mais bien dans une galaxie lointaine, très lointaine…
C’est une époque de lutte sans merci pour un pouvoir que seuls deux hommes peuvent aujourd’hui se disputer. Opérant depuis sa deuxième place mondiale et une ligne de fond de court romaine, le rebelle Novak Djokovic a obtenu une première victoire sur l’impitoyable Empire Nadalien il y a quelques semaines de cela. Au cours de la bataille, le belligérant est parvenu à dérober l’arme absolue de l’Empire : sa certitude sur terre battue. Une arme si puissante qu’elle se trouve capable de détruire le moindre adversaire en l’espace d’une heure et demi et seulement trois manches.
Mais depuis, tout a changé. Revenu se ressourcer au sein de son Etoile Noire du Chatrier, l’empereur Rafael Nadal se montre plus puissant que jamais. Maîtrisant avec poigne La Force – qui, admettons‐le, semble s’équilibrer de son côté -, le voilà de nouveau capable d’écraser la rébellion comme cela lui est si souvent arrivé lors de ses précédents triomphes guerriers. Maniant son sabre Babolat Aeropro Drive GT 2014 doté d’un plan de cordage 16X19, synonyme de puissance et de prise d’effets (je m’emballe mais on a des contrats alors j’en profite), le tout avec dextérité, puissance et précision, le terrible Nadal a su expédier tour après tour les insurgés Ginepri, Thiem, Mayer, Lajovic, Ferrer et Murray pour conserver sa main mise sur l’Empire. Mais c’était sans compter sur la dextérité et la pugnacité de son plus grand rival : Novak Djokovic, qui lui aussi a su mener son vaisseau croiseur jusqu’au Chatrier dans le but de mettre en péril la pérennité de l’Empire. Tout du moins le tentera‐t‐il, vu ses premières difficultés rencontrées à quelques encablures du choc galactique de l’année face à Ernests « Sidious » Gulbis.
C’est désormais vers cet espace, que dis‐je, cette galaxie très lointaine où nul autre tennisman ne peut aujourd’hui se hisser, que tous les regards vont à présent se tourner dès ce dimanche. L’Empire vacille ! Nadal fera‐t‐il son retour en Jedi triomphant ? Djokovic sera‐t‐il le Nouvel Espoir qu’attendent les réfractaires au règne espagnol ? Bien plus que la prise stratégique d’une place forte de la galaxie tennis, c’est une place d’Empereur qui est actuellement en jeu. Car on ne parlera pas d’équilibre dans la Force, ni de bien ou de mal, et encore moins de côté obscur et clair. Les deux hommes sont loin de ces considérations. Seule la victoire compte. Seule la lutte compte.
A dimanche jeunes padawans. Et que la Force du tennis soit avec vous !
Tin‐tin‐tin‐tiiiiiin, tiiiiiiin, tin‐tin‐tin‐tiiiiiin, tiiiiiiin.…
LES HITS DE ROLAND GARROS
-
1. Federer a fait pleurer Nadal lors de son titre à Roland Garros 2009 !
Publié le vendredi 6 juin 2014 à 20:52