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L’indécence de la complainte du joueur de tennis

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Il y a quelque chose de vrai­ment indé­cent pendant cet US Open. 

Alors que l’USTA a tout fait pour rendre le tournoi possible et distri­buer un paquet de fric, certains joueurs et joueuses conti­nuent à se plaindre de condi­tions de vies qui rempli­raient de joie le 400ème joueur mondial, mieux, l’ama­teur de tennis.

On peut comprendre que rester dans un péri­mètre de sécu­rité soit compliqué, que rentrer le soir dans une chambre d’hôtel 4 étoiles soit un vrai « calvaire », mais il s’agi­rait aussi de replacer le tout dans son contexte.

Au final, rien de surpre­nant tant un joueur de tennis est habitué à ne « rien faire » sur un tournoi, à rendre une chambre dans un immense bordel, mieux à consi­dérer quelques fois les personnes de l’or­ga­ni­sa­tion comme leurs « boniches ». Il suffit d’in­ter­roger quelques direc­teurs de tournoi pour en avoir la confirmation.

Personne ne peut donc sous­crire aux expli­ca­tions de Kristina Mladenovic décri­vant un enfer parce qu’elle logeait dans une suite avec des gardes du corps et un chauf­feur personnel.

Heureusement, ce type de discours n’est pas la norme et certains cham­pions ont remercié l’or­ga­ni­sa­tion comme Kyle Edmund ou mini­misent vrai­ment les évènements. 

On pense notam­ment au discret Adrian Mannarino : « Finalement rien ne change à la vie ordi­naire sur le circuit ou l’on est souvent seul dans sa chambre et on le fait pas grand chose entre les matchs ».

L’honneur est sauf, merci Adrian.