Comme sur tous les grands tournois, Welovetennis vous propose sa gazette quotidienne. Aujourd’hui, c’est jour 4 à Roland !
Le match du jour – Mahut, la belle vie continue
Il n’était peut‐être pas le joueur français le mieux placé pour passer deux tours à Roland mais, si, si, il y est Nico ! Après avoir perfé face à un ancien numéro 1 mondial, Andy Roddick, il y a deux jours, Mahut s’est offert le scalp de Martin Klizan, vainqueur de Roland Garros junior, édition 2006. Pas mal pour quelqu’un qui n’a gagné qu’une fois Porte‐d’Auteuil en neuf participations ! La victoire d’aujourd’hui, sur le score de 4–6 6–4 7–6(5) 6–3, est le reflet le plus parfait de l’expression aller la chercher. En effet, Nico est partout ! A la volée (40 montées) et au service (20 aces), notamment, il affiche une agressivité qui démontre qu’importe son statut de joueur sur herbe, il veut régaler son public. Et se régaler lui. Après‐demain, le tableau lui réserve d’ailleurs une ultime gourmandise : le Maître Federer. Avec pour seul objectif, celui de « faire abstraction que ce soit une légende » et de « voir ce qu’il se passera ». Parce qu’au final, le résultat importe peu, surtout face à un tel joueur. Il suffit juste de tout donner, mais pas seulement pour soi. Hier, Virginie Razzano nous a montré cette belle leçon de vie. Et il n’y a que comme cela que le fait de rêver nous est permis.
La phrase du jour – Gilou, Docteur ès râleur
« Il y a toujours un truc qui me gonfle ! Parfois, c’est la météo, quelques fois c’est mon physique… Là, c’était mon adversaire (rires), parce qu’il jouait trop bien ! »
Gilles Simon a quelque peu souffert des jolies miches de Mister Baker…
L’insolite du jour -
Le buzz de la matinée ! A l’occasion d’une opération de com’ de la marque Wilson, une fausse manifestation avait été organisée du Tennis Club de Paris à la Place d’Auteuil… L’objectif : réhabiliter les raquettes Juice et Steam, soit‐disant illégales du fait de leurs propriétés trop performantes. Evidemment, c’est de la communication, mais assez amusante, il faut le reconnaître. Une cinquantaine de personnes – selon les services de police, évidemment… – s’étaient données rendez‐vous, avec la bénédiction d’un Henri Leconte tout feu, tout flamme. Certains manifestent bien pour le droit des fourmis, alors pour des raquettes, why not !
Publié le mercredi 30 mai 2012 à 23:13