Si l’on aime le tennis, son aspect dramatique et donc sa longueur aussi, on ne peut se contenter de l’ersatz proposé à Milan dans un format indigeste, du coaching intrusif et un suspense qui en fait n’existe pas.
Les joueurs enfilent les jeux avec le « No Ad » et une balle de break est aussi une balle de match, rendant la lecture du duel complètement aléatoire. Du coup, il n’y a plus de temps forts ni de temps faibles. Bref, une hérésie totale qui ne valorise pas le tennis, mieux, qui le rend ennuyeux.
Innover c’est bien, mais croire en ce type de changements, c’est aussi manquer de respect envers une discipline dont le succès planétaire est réelle. Il n’y a qu’à voir le score de la finale de Bercy diffusée en clair vers la cible des jeunes pour comprendre que le succès du tennis est aussi lié à des choix économiques discutables.
Après l’UTS, fantaisiste mais rigolo car tellement loufoque, le masters de la Next Gen nous offre donc une bouillie de tennis qu’il serait bon de jeter à la poubelle.
Publié le jeudi 11 novembre 2021 à 08:20