Merci Alexandre !

-

Quand on est immergé dans le clan Nadal et qu’en plus, l’au­teur a pris la peine d’aller voir les bonnes personnes, on comprend tout de suite pour­quoi et comment Rafael Nadal n’est pas le « bourrin » décrit pas certains amou­reux du tennis. Son clan, sa famille, son entou­rage, sa volonté, son éduca­tion, il semble bien que l’Espagnol a tout du cham­pion excep­tionnel. Le repor­tage d’Alexandre Julliard dans l’Equipe Magazine ce samedi est un vrai docu­ment. Un docu­ment à garder précieu­se­ment notam­ment pour les clés qu’il contient. On vous a sélec­tionné trois passages, trois tour­nants, très WLT ! Bonne lecture !

L’humain
« Il est pour moi impos­sible de séparer le physique, le jeu, et les émotions, tout est complé­men­taire, la clé du tennis est simple : c’est celui qui voit le plus rapi­de­ment la balle qui gagne. Il faut donc coor­donner la vitesse de l’œil à celle des jambes, contrôler toutes ces émotions et avoir des réac­tions intel­li­gentes. Mon travail est donc essen­tiel­le­ment basé sur l’homme, l’être humain », en quelques mots, Joan Forcades, le prépa­ra­teur physique de Nadal résume des années de recherche et une percep­tion du tennis très WLT, l’hu­main au centre d’un projet sportif, l’hu­main au centre des préoc­cu­pa­tions, pas un mot de tech­nique, chouette

Toni Nadal : un coach en mission
« Un jour, il lui a demandé de jouer un match entier en prenant la balle avant son rebond, un autre de monter au filet après deux échanges, ou de ne frapper que des revers décroisés ». Un coach toujours à la recherche de la perfec­tion, un coach respecté qui n’hé­site pas à « sanc­tionner » son poulain, on dit encore… Inventer, se remettre en cause, c’est progresser !
 « A deux mains, son coup le plus effi­cace et le plus puis­sant était à gauche. Donc son coup droit ne pouvait être qu’à gauche » (A l’époque Nadal jouait des deux mains de chaque côté). Simple. Seul problème, l’épaule gauche de l’en­fant de Manacor le fait souf­frir : « Il a donc déve­loppé ce coup droit qui est sa marque de fabrique, ce que nous appe­lons la « Nadalada » reprend Jofre Porta, entraî­neur de Rafa à partir de 10 ans. Tout est dit !

Article précédent
Article suivant