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Mes chou­chous de l’année

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Pendant cette période des fêtes de fin d’année, chaque membre de la rédac­tion vous présen­tera un coup de coeur ou un coup de gueule sur l’année de la petite balle jaune. Des sujets choisis et présentés avec forcé­ment pas mal de subjec­ti­vité et qui susci­te­ront à coup sur le débat parmi vous. Tant mieux, c’est fait pour ça !

Crédit photo : sportvision

Ma chou­choute de l’année, Naomi Osaka

Afin de commencer cette série, j’ai envie de vous faire part de mes petits chou­chous de l’année, ceux et celle pour qui je recon­nais avoir bien craqué. Je commence par Naomi Osaka. À seule­ment 21 ans, la Japonaise (aux origines haïtiennes) a soufflé un véri­table vent de fraî­cheur sur le circuit féminin tant par son jeu que par sa person­na­lité. Lauréate d’Indian Wells pour son premier titre, elle a ensuite remporté l’US Open en domi­nant Serena Williams, son idole, en finale. Roger Federer en personne a loué ses qualités : « Pour moi, c’est une cham­pionne et elle ne craint pas le devant de la scène. À Indian Wells, on a le deuxième plus gros court au monde et à l’US Open le plus grand. Elle a gagné dans les deux, ça montre qu’elle a une menta­lité de gagnante. » Il y a pire comme compli­ment. En gardant son naturel et sa simpli­cité, la Nippone possède tous les ingré­dients pour devenir la prochaine star du circuit féminin…

Mon chou­chou de l’année, Stefanos Tsitsipas

Si l’année a été marquée par le retour au sommet de Novak Djokovic, elle a aussi été l’occasion de voir l’éclosion de joueurs de la Next Gen. Et Stefanos Tsitsipas a été un véri­table coup de cœur. Tsitsipas, c’est un look, une « gueule » et un vrai talent avec une merveille de revers à une main. Le longi­ligne grec de 20 ans a aussi un carac­tère bien trempé. La preuve, lors du Masters Next Gen à Milan (qu’il a remporté), il a litté­ra­le­ment pété un plomb lors d’un chan­ge­ment de côté en explo­sant le casque audio réservé au coaching (auto­risé pour cette compé­ti­tion). Il avait pour­tant bien prévenu qu’il n’aimait pas cette règle en lâchant qu’un « joueur devait trouver des solu­tions par lui‐même ». Une telle person­na­lité détonne dans un circuit qui tend à être asep­tisé. Un tel franc‐parler qui fait beau­coup de bien. 

Mon coup de cœur bleu‐blanc‐rouge : Ugo Humbert

Si la saison 2018 ne restera pas dans les annales du tennis fran­çais, un joueur ressort de cette grisaille : Ugo Humbert. 381e en début d’année et encore 294e au début de l’été, le Messin a connu une progres­sion fulgu­rante puisqu’il termine l’exercice au 84e rang mondial après sa victoire au Challenger d’Andria en Italie lors de son dernier tournoi (son troi­sième titre en Challenger). Avec 67 succès (tous circuits confondus), il termine en tête des joueurs fran­çais en nombre de matchs remportés devant Pierre‐Hugues Herbert (37) et Richard Gasquet (35). À 20 ans, le gaucher s’est révélé aux yeux du grand public à l’US Open où il s’était extirpé des quali­fi­ca­tions en faisant admirer son tennis fait de fulgu­rances et porté vers l’attaque. Un jeu atypique qui fait souf­fler un vent de fraî­cheur sur le tennis tricolore.