Bercy : Tommy Paul. Turin : Taylor Fritz et Felix Auger‐Aliassime, en attendant Casper Ruud… Rafael Nadal termine sa saison 2022 dans le rouge écarlate en proposant un jeu qu’on ne lui connaît pas. Son fameux langage du corps est absent et ses regards vers son clan sont ceux d’un enfant perdu dans un bac à sable.
En conférence de presse, il a beau nous rassurer, on est forcément inquiet de le voir trainer la patte à la recherche d’un coup droit digne de son talent et de son palmarès.
Alors vous nous direz que finalement, c’est toujours ou presque la même rengaine en fin de saison, quand l’indoor prend le pouvoir et que son corps fatigué ne répond plus, Rafa plonge. On espère donc que c’est seulement sa fameuse crise de l’automne. On y croit aussi car Rafa nous a jamais déçus. Il reste et restera le guerrier de l’impossible.
La seule chose que l’on peut dire très égoïstement, c’est que l’on ne méritait pas ça, que Rafa aurait pu poser la raquette et qu’il avait quand même une excuse en béton pour le faire avec l’arrivée de Rafael Nadal junior.
Mais quand on a été programmé pour une seule chose, il est bien difficile de s’en éloigner. Il reste que son obsession est un atout formidable, cette fameuse pensée magique, celle qui lui a permis de rester en vie quand tout allait mal et que tous les observateurs pensaient qu’il était fini.
Publié le mercredi 16 novembre 2022 à 10:45